CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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Pictet TR - Atlas | 5.92% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
Une analyse de marché qui se veut un peu moins consensuelle que le marché ambiant…
Le dollar et le pétrole devraient peser sur les grands indices Américains au cours du S1 2015
La forte hausse du dollar au cours des derniers mois (+18% contre Euro depuis le mois de mars 2014 et 10% depuis novembre 2014), signe la fin de la rente de compétitivité prix des exportateurs Américains.
La moitié du CA des entreprises du S&P 500 est réalisée hors USA, ce qui devrait peser sur les marges et les perspectives bénéficiaires des grandes valeurs exportatrices.
Pour préserver leur profitabilité, certaines entreprises seraient tentées d’activer leur principale variable d’ajustement, l’emploi, ce qui pèsera sur le sentiment.
Ce phénomène nous incite donc à privilégier les valeurs domestiques américaines (consommation et distribution).
La baisse des prix du pétrole, bien qu’elle ait des effets positifs à moyen terme sur le pouvoir d’achat réel des ménages, devrait toutefois à court terme négativement impacter le sentiment via les réductions de plan de capex des sociétés pétrolières (cf les annonces de Schlumberger, Baker Hugues et Total).
Le contre-choc pétrolier que nous subissons (-59% depuis juin 2014) aura des implications sur les spreads de crédit (junk bonds et pays producteurs de pétrole) et sur le secteur bancaire.
L’indice Iboxx High Yield, même s'il a rebondi de +4,66% par rapport à ses plus bas récents, a baissé de -5.52% sur ses plus hauts du mois de juin.
Le secteur bancaire (indice BKX) a corrigé de plus de 12% depuis le début de l’année, le marché anticipant une montée du risque de défaut non encore provisionné dans les comptes des banques américaines.
QE Européen : on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif !
Les marchés européens ont bénéficié de l’annonce d’un plan de quantitative easing par la BCE dont la taille est supérieure aux anticipations pourtant élevées des investisseurs (1,1 trilliard d’euros contre 500/600 M estimé) : rachat pour 60 Mds euros par mois d’ABS et de covered bonds et ce jusqu’en septembre 2016 et baisse à 0% du taux de refinancement des banques dans le cadre du TLTRO.
Pour retrouver le chemin de la croissance, le programme de quantitative easing est une condition nécessaire si les banques, clé de voûte du financement de l’économie en Europe améliorent leur offre de crédit, mais non suffisante : la reprise des investissements et la croissance ne se décrètent pas (on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif disait Keynes) et le principal déterminant des investissements est la confiance et la visibilité sur la demande et les carnets de commande.
A l'inverse du consensus, nos signaux plaident pour une plus grande prudence sur les marchés sur la première partie de l'année
Depuis le début de l’année, nous observons une poursuite d’un positionnement risk-off sur le marché directeur américain militant en faveur de la prudence sur la première partie de l’année :
- Phénomène de « flight to quality and liquidity » : rotation sectorielle vers les secteurs défensifs utilities et pharma, sous performance des small et mid cap, poursuite du rallye obligataire sur les obligations souveraines et élargissement des spreads corporate sur le segment high yield.
- Chute des devises émergentes en raison de l’élargissement des CDS sur les pays producteurs de pétrole : l’indice JPM baisse de 15% depuis le plus haut du mois mai 2014. Poursuite de la sélectivité entre les pays producteurs et les pays consommateurs de matière première.
- Baisse de la participation dans la hausse du marché : la hausse du marché en 2014 n'a pas été accompagnée par une hausse du nombre de titres faisant un plus haut de 52 semaines. Le nombre de titres au-dessus de la MM 200 jours diminue. La hausse des marchés a été concentrée sur les mega caps qui réalisent une majeure partie de leurs revenus à l'international et qui pâtissent de la hausse brutale du dollar contre euros.
- Hausse de l’or de +10% depuis le début de l’année en dépit de la hausse du dollar contre euros.
- Chute du cuivre : l’indice CRB baisse de 16% depuis les plus hauts du mois de mai 2014, le cuivre, Docteur Copper perd -26% depuis juillet 2014 en raison des anticipations de ralentissement de la croissance mondiale. La semaine dernière, le FMI a réduit de 0.3% ses estimations de croissance pour 2015 à 3,5%.
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