| CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
|---|---|---|
| 7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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| Pictet TR - Atlas | 5.92% |
| Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
| AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
| Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
| Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
| Exane Pleiade | 3.84% |
| Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
| Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
| Sanso MultiStratégies | 3.30% |
| DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
| Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
| M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
| H2O Adagio | 0.80% |
| Vivienne Bréhat | -6.17% |
Un ralentissement ne mérite pas un effondrement des bourses selon les experts en Asie du groupe Fidelity...
Le marché actions international a cédé plus de 12 % depuis son pic du mois de mai.
La correction est plus sensible sur les marchés émergents : sans compter la chute des marchés ce lundi 24 août, l'indice MSCI APxJ a chuté de 21 % depuis le 28 avril.
La Chine, dont les actions sont particulièrement sanctionnées, est en grande partie responsable du recul des marchés asiatiques.
L'indice offshore MSCI China a abandonné 27 % depuis le 28 avril.
L'indice onshore des actions A chinoises (CSI 300) est en repli de 30 % depuis son pic du 8 juin et a de nouveau cédé 4,5 % ce vendredi.
Plusieurs facteurs déclencheurs sur le marché Chinois
- La chute du marché chinois est imputable à différents facteurs, au premier rang desquels, naturellement, les signes croissants de ralentissement de l'économie. De nombreux indicateurs affichent une évolution négative (ventes automobiles, utilisation de l'électricité, indices de directeurs d'achats, etc.) tandis que d'autres continuent à progresser, mais de manière plus lente (ventes de détail, croissance du crédit). L'indice des directeurs d'achats annoncé ce vendredi a tout simplement ponctué une série de statistiques déjà mal orientées. Visiblement, les autorités ont du mal à trouver d'autres réponses que la bonne vieille solution des dépenses d'infrastructures, et même dans ce domaine les gouvernements locaux mettent du temps à s'engager dans de nouveaux projets.
- D'autre part, certains aspects du programme de réforme donnent l'impression de piétiner, notamment le chapitre relatif aux entreprises publiques qui promettait de favoriser l'actionnariat privé et la concurrence ; au final, il s'apparente davantage à un mouvement de consolidation et à une réduction de la concurrence. Quant à la réforme du marché financier, destinée en principe à renforcer le rôle du marché dans la fixation des prix, elle semble avoir été reléguée aux oubliettes au profit de pratiques interventionnistes devant la vitesse de la hausse, puis de la baisse des actions.
- Enfin, la décision d'élargir de la fourchette de négociation du RMB (ce qui revient à tolérer une dévaluation plus rapide) a sonné comme un aveu de faiblesse pour stimuler les exportations (même si ce point de vue ne fait pas consensus).
Notre scénario central sur la situation en Asie
Fidelity n'a pas développé d'opinion « maison », mais l'équipe de gestion d'Asie s'accorde sur l'idée que le ralentissement de la Chine ne signifie pas pour autant effondrement :
- Les réformes se poursuivent à l’instar du projet « une ceinture, une route » (Initiative du gouvernement chinois visant à promouvoir la construction de projets commerciaux et d'infrastructures de portée internationale pour créer des opportunités de croissance et des retombées économiques dans toute l'Asie, l'Europe et dans les autres pays limitrophes concernés).
- Il faut probablement s'attendre à d'autres mesures d'assouplissement monétaire au second semestre, sous forme de baisse des taux d'intérêt et des ratios de réserves obligatoires des banques.
- L'intervention des autorités sur le marché actions s'est révélée maladroite et elle ne constitue pas un bon signal ; pour autant, elle n'indique pas la présence d'un désastre économique.
La réaction de la FED sera décisive pour les marchés pour Dominic Rossi
Selon Dominic Rossi, CIO Actions de Fidelity Worldwide Investment, nous rentrons dans une troisième ère déflationniste (après la crise des subprimes 2008/2009 puis la crise de l’euro de 2011 et 2012).
Cette troisième ère de déflation est marquée par une crise des marchés émergents déclenchée par la situation chinoise.
Alors qu’il n’est pourtant pas bien loin le temps où les marchés émergents étaient le moteur de l’économie mondiale, aujourd’hui, ce sont bien les économies développées et les Etats-Unis en particulier qui soutiendront l’économie mondiale.
Ce leadership américain autour de l’innovation (dans les secteurs technologiques et de la santé en particulier) devrait continuer mais les forces déflationnistes doivent inciter la FED à l’immobilisme.
Par ailleurs, au-delà de la question de la hausse du coût de la main d’œuvre, le point le plus important de cette crise porte davantage sur l’ajustement de l’offre par rapport à la demande.
Les pays développés, dans cet environnement, devront être particulièrement attentifs à leurs niveaux de production afin de ne pas asphyxier les économies émergentes.
Source : Fidelity, rédigé le 24 août 2015
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