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Trois risques à venir sur les marchés pour Didier Saint-Georges, Carmignac Risk Managers
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Didier Saint-Georges, Membre du Comité d'Investissement et Managing Director
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Malgré les récents déboires de Deutsche Bank, qui ont provoqué une courte onde de choc sur les marchés, le calme est globalement de retour depuis quelques jours. Une situation dont se méfie Didier Saint-Georges, qui anticipe une recrue des risques « asymétriques ».
« Les investisseurs semblent se soucier assez peu du fait que se tiendront d’ici la fin de l’année les élections américaines, le 8 novembre, suivies de très près par le référendum italien, le 4 décembre, et enfin le 14 décembre le comité monétaire de la Fed, dernière occasion pour elle de relever ses taux directeurs au moins une fois en 2016 » souligne-t-il.
Ainsi, « Pour ce qui nous concerne, il nous semble justifié, à l’aube de ce calendrier de fin d’année, de relever tactiquement notre niveau de vigilance à l’égard des risques de marchés ».
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Les marchés sont confrontés aux fragilités politiques
« Force est de constater que le recours depuis 2009 à des politiques monétaires non-conventionnelles sans précédent a permis un parcours enviable des marchés obligataires et actions, ignorant souverainement l’échec à relancer la croissance économique et réduire les niveaux d’endettement », explique Didier Saint-Georges.
« Cette période de marchés haussiers en l’absence d’amélioration de l’économie réelle a nourri dans le même temps une montée des mécontentements, fragilisant les gouvernements en place. En accentuant, par les effets du "quantitative easing" la fracture entre les bénéficiaires de la hausse des marchés financiers et les victimes de la faiblesse de la croissance, le traitement de la crise a contribué à une polarisation du débat politique ».
Ainsi, « L’élection d’un candidat comme Donald Trump à la présidence des États-Unis est passée d’invraisemblable il y a un an, à plausible aujourd’hui. Une majorité de la population britannique a choisi de sortir de l’Union européenne, et les partis populistes en Europe se sont renforcés. Sous le calme des marchés sourd non seulement une fragilité économique, mais aussi politique ».
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Les élections présidentielles américaines approchent
« La confiance des investisseurs à l’égard des élections américaines tient en grande partie à ce que les sondages continuent de donner pour l’instant Hillary Clinton largement en tête, comme si l’épisode du Brexit ne leur avait toujours rien appris sur la fiabilité des sondages… Mais elle tient aussi à un postulat de confiance a priori ».
Dans l’opinion publique, « Donald Trump ne serait que posture à ce stade et deviendrait beaucoup plus raisonnable une fois élu. Et quand bien même il voudrait être déraisonnable, le Congrès pourrait l’en empêcher ». Mais Didier Saint-Georges met en garde contre cette interprétation.
« D’abord la propagation de ce raisonnement, en abaissant la perception du risque, augmente les probabilités d’une élection de Donald Trump. Par ailleurs, ce raisonnement est erroné. Appliqué en l’état, le CRFB (committee for a responsible federal budget) calcule que le programme de Donald Trump ajouterait 5.300 milliards à la dette fédérale sur dix ans. Par conséquent, même si une fraction seulement de son programme économique était appliquée, il est patent que l’impact serait néanmoins très négatif sur les finances publiques américaines ».
« Par ailleurs, rappelons que les institutions américaines donnent une grande marge de manoeuvre au Président pour remettre en cause les accords commerciaux internationaux quand il s’agit de "défendre les intérêts américains menacés par une concurrence déloyale" ».
Quant à Hillary Clinton, « Son programme prévoit notamment, comme celui de Trump, un relèvement important du salaire horaire minimum, qui comprimerait davantage encore les marges des entreprises américaines. Autrement dit, les élections américaines nous offrent un cas de risque asymétrique défavorable ».
« Au mieux l’élection de la candidate démocrate installera aux commandes une Présidente impopulaire, élue principalement par rejet de son concurrent Républicain, et incapable de faire passer ses projets de relance budgétaire faute du soutien d’une majorité au Congrès. Une sorte de statu quo, en quelque sorte, avec probablement plus de réglementation ».
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Référendum italien
« En Italie, le passage par un referendum constitutionnel, imposé à Matteo Renzi faute d’avoir obtenu une majorité suffisante au parlement, présente lui-aussi un risque asymétrique ».
« En cas de succès, Matteo Renzi pourra poursuivre ses réformes, grâce à un Sénat défait de son pouvoir de blocage. Mais ce succès n’apportera pas de solution miracle à la faiblesse de l’économie italienne (la croissance au second trimestre a encore été de 0%), lourdement pénalisée par une productivité faible, une dette excessive et un système bancaire fragile » anticipe Didier Saint-Georges.
« A contrario, un rejet constituerait de facto un vote de défiance à l’égard de Matteo Renzi [et] pourrait précipiter le retrait de la scène politique d’un des leaders politiques européens les plus europhiles et faire rebasculer l’Italie dans l’incertitude politique. »
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Remontée des taux de la Fed
Enfin, le 14 décembre prochain, les investisseurs auront les yeux tournés vers Janet Yellen et l’annonce désormais probable d’une nouvelle remontée des taux directeurs de la Fed.
« En cas de marchés déjà très tourmentés, par exemple après un résultat surprise aux élections présidentielles, il est probable que la Fed se gardera de jeter de l’huile sur le feu. Mais sauf circonstances exceptionnelles, la Fed résistera difficilement à la tentation d’un relèvement de 0,25%. L’économie, et les marchés, en sortiront-ils renforcés ? Il est permis d’en douter. Risque asymétrique là encore » commente Didier Saint-Georges.
En somme, « Il y a donc lieu d’adopter, de nouveau, des configurations tactiquement plus prudentes sur les actions comme sur les obligations, pour appréhender correctement [ces] fragilités ».
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