| CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
|---|---|---|
| 7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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| Pictet TR - Atlas | 5.92% |
| Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
| AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
| Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
| Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
| Exane Pleiade | 3.84% |
| Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
| Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
| Sanso MultiStratégies | 3.30% |
| DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
| Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
| M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
| H2O Adagio | 0.80% |
| Vivienne Bréhat | -6.17% |
Selon ce gérant, le plus gros risque pour le marché est…

Inflation, récession, banques centrales, comment se positionner face à tant d'incertitudes sur les marchés ?
Réponse avec Alexandre Taïeb, analyste de fonds et gérant de portefeuille chez Sycomore AM.
L’inflation au cœur des préoccupations des investisseurs
Sans surprise, la hausse des prix et notamment celle des matières premières est au cœur des préoccupations des investisseurs. Après un pic lié à la sortie des confinements et aux difficultés d'approvisionnement, le prix du baril pétrole a enregistré une baisse significative. Mais cette bonne nouvelle n’en a que l’apparence : ce sont plutôt les craintes de récession qui tirent les prix de l’or noir vers le bas. De même, si les prix du gaz et de l’électricité ont baissé, ils restent largement au-dessus de leurs moyennes historiques (le prix du mégawattheure a été multiplié par 10 sur les 10 dernières années).
De part et d’autre de l’Atlantique, la situation diffère. Aux États-Unis, c’est l'inflation dite “core” (hors alimentaire ou énergie) qui inquiète. La croissance des salaires a entraîné des effets de second tour (boucle prix/salaire) qui renforcent le caractère durable de l'inflation. Et si le choc n’a pas encore eu lieu en zone euro, il faut rester prudent selon le gérant. En effet, il est plus difficile d’anticiper ces risques, sachant que la revalorisation des salaires n’arrivera qu’en fin d’année. Dès lors, quelles sont les vues du gérant pour les mois à venir ?
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L’inflation va probablement ralentir aux États-Unis, en raison de la baisse du prix des logements, des véhicules d’occasion et de l’essence.
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En Europe, il est plus difficile d’avoir une opinion tranchée, tant la hausse est liée à la volatilité des prix de l’énergie.
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Globalement, l’inflation restera élevée, surtout en Europe, et largement au-dessus de l’objectif fixé par les banques centrales.
Quid d’une récession ?
D’après l’expert, « le plus gros risque pour le marché est de tomber en récession ». Pour le moment, la situation reste stable en Europe, en raison de la robustesse du marché de l’emploi et de la consommation. Néanmoins, l’environnement économique est fragile : tous les indicateurs de production sont en baisse, et seule la consommation résiste. Malgré les scénarios de croissance optimistes de la BCE, le gérant reste dubitatif et estime que cette dernière demeure « très en retard dans ses prévisions ».
Ainsi, l’augmentation des prix au dernier trimestre de 2022 devrait « faire ralentir fortement la consommation et entraîner une récession en Europe en 2023 ». L’espoir réside alors dans le soutien fiscal des gouvernements. Si les banques centrales ont entamé, quasi-unanimement, une politique restrictive (hausse de taux, réduction de bilan), les gouvernements ont déclenché une politique de soutien fiscal massif, majoritairement dirigée vers la transition énergétique. Ces mesures devraient donc permettre d’absorber une partie du choc à venir, estime le gérant.
Que faut-il attendre des banques centrales ?
Banque centrale européenne :
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De nouvelles hausses de taux sont à venir, probablement jusqu’en décembre 2023.
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Face au risque qui pèse sur la dette souveraine, un nouvel outil anti-fragmentation (TPI) a vu le jour. Pour le gérant, « il y a fort à parier que le marché va tester la capacité de la BCE à utiliser cet outil, notamment en faisant remonter les taux longs italiens ».
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Enfin, si la BCE n’en est qu’au début de sa politique restrictive et devrait encore attendre pour mettre en place un “quantitative tightening'', le gérant alerte sur le fait qu’il puisse arriver plus tôt que prévu.
Réserve fédérale américaine :
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Les fortes hausses de taux s'enchaînent, et la réduction du bilan a désormais doublé pour atteindre 90 mds de dollars par mois. La Fed devrait poursuivre logiquement son programme de quantitative tightening.
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Le pivot ne se produira pas tant que les tensions sur le marché de l’emploi ne seront pas apaisées, c'est-à-dire début 2024.
Dès lors, comment s’articule le positionnement de la société de gestion ?
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Taux US : vendeur sur les positions 10 ans et neutre sur les taux 2 ans.
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Positionnement vendeur sur toute la courbe de taux européenne, mais plus sur le court terme que sur les taux longs.
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Crédit : les rendements redeviennent attractifs, mais les spreads peuvent encore s’écarter.
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Actions : Patience sur les marchés à court terme. La volatilité reste contenue mais de nouveaux épisodes de fort stress du marché sont probables.
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Sur le long terme, privilégier les thématiques d’avenir : la cybersécurité, la robotique mais également la transition énergétique et écologique.
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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