CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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Pictet TR - Atlas | 5.92% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
Quelques prévisions sur les grandes classes d’actifs...
Un scénario sans précédent …
Le S&P500 a connu la correction la plus rapide de son histoire. Alors qu’il avait fallu 369 jours pendant la crise de 2000 et 247 jours en 2008 pour atteindre 30% de baisse, la crise du coronavirus n’en a demandé que 22. Joffrey Ouafqa, gérant chez Auris Gestion rappelle qu’en moyenne, le cours des actions chute de -30% quand le marché envisage une récession. Nous avons déjà perdu -34% dans cette crise (du point haut au point bas), la rapidité à intégrer une correction a donc été très forte.
Thomas Giudici, responsable de la gestion obligataire chez Salamandre AM parle de recorrélation de tous les actifs. Il est à noter qu’au début de la crise, même les actifs refuges n’ont pas résisté. L’or notamment a perdu environ 13% au cours des deux premières semaines de mars avant de rebondir.
… suivie d’une aide des banques centrales rapide et colossale
Les gérants soulignent l’action majeure des banques centrales qui a permis aux marchés d’enfin rebondir. Ainsi, 80% des banques centrales ont agi un peu partout dans le monde. La FED a baissé ses taux à 0% en « urgence » (en dehors des comités de politique monétaire). Elle a également lancé son 4 ème Quantitative Easing en incluant cette fois des obligations d’entreprises, chose qu’elle ne pouvait pas faire encore quelques semaines auparavant. « Cela démontre une fois de plus le pragmatisme américain », martèle Joffrey Ouafqa. « Le montant final de ce QE devrait être supérieur aux trois premiers QE cumulés » précise-t-il alors. La BCE comme à son habitude a réagi à tâtons, estime la gestion. Des mesures intéressantes ont tout de même été prises notamment au niveau de la réglementation bancaire, permettant aux banques commerciales d’opérer avec des ratios de fonds propres inférieurs.
La conséquence majeure de tous ces rachats sera le poids des bilans des banques centrales, explosant à la hausse. Aussi, les États ne seront pas en reste : les mesures fiscales et budgétaires représentent près de 30% du PIB en Allemagne, 13% en France, 10% aux US et en Australie, etc. Le japon a même planifié d’octroyer directement à tous les ménages une somme d’argent. Ce concept appelé « hélicoptère monnaie » pourrait parvenir jusqu’aux pays occidentaux estime la gestion qui qualifie le Japon de précurseur en la matière. Dès lors, l’endettement des États va bondir. Les États- Unis devraient arriver à quasiment 100% de dette sur PIB (des chiffres similaires à ceux de la Seconde Guerre mondiale). C’est donc une « récession jamais vue en temps de paix » qui s’annonce selon Thomas Giudici.
Par ailleurs, le PMI composite est tombé à 29,7, pire qu’en 2008/2009 où les plus bas étaient « seulement » autour de 37. Concernant les marchés financiers, la gestion estime que nous avons atteint les plus bas sur les actions. En effet, Joffrey Ouafqa souligne « qu’historiquement, le marché baisse avant la récession et rebondit avant la fin de celle-ci ».
Les prévisions des gérants sur les grandes classes d’actifs
Les niveaux de valorisation sur les marchés actions sont remontés au plus haut de 2020 en raison du rebond de marché et de la baisse des estimations de bénéfices (BPA). Ainsi, les actions n’attirent pas particulièrement la gestion à court terme. Cependant, avec un plan de relance massif, le Quantative Easing et des taux à zéro, la gestion est confiante à plus long terme, plus particulièrement sur le marché américain. Côté obligataire, les gérants sont devenus négatifs sur les taux core en raison de l’explosion de la dette des États. Ils sont neutres concernant les pays périphériques et le High Yield.
Sur ce dernier segment, bien que le risque soit mieux rémunéré, le manque de visibilité est toujours un problème précisent les experts. Par ailleurs, la société de gestion est positive sur les obligations Investment Grade (elle est persuadée que les spreads se réduiront en raison des QE) ainsi que sur les subordonnées financières. Enfin, la gestion a une très forte conviction sur les obligations hybrides d’entreprise, qui offrent un rendement intéressant sur des émetteurs mieux notés que ceux du segment High Yield.
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