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Sanso MultiStratégies | 3.30% |
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Vivienne Bréhat | -6.17% |
Quel est le juste équilibre entre paris tactiques et stratégies long terme ?
💶 En Europe, la situation macroéconomique à court terme est difficile, mais les valorisations semblent avoir atteint un point bas.
🏮 Les valorisations des actions chinoises ont été durement touchées, mais elles pourraient se redresser si la politique zéro Covid menée par Pékin vient à s’assouplir.
🌎 Les tendances long terme restent d’actualité à l’échelle mondiale.
Les paris tactiques
L’Europe a été durement touchée par la crise énergétique ; depuis le début de l’année, les actions ont reculé de 18 %, l’inflation a atteint un nouveau sommet de 10,7 % en octobre et les perspectives économiques vont rester incertaines au cours des prochains trimestres. Pour contrer cette envolée inflationniste, la Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux d’intérêt de 75 points de base pour le deuxième mois consécutif en octobre, portant le taux de dépôt de référence à 1,5 %, son niveau le plus élevé depuis 2009.
(...) Dans l’ensemble, le climat est morose, les investisseurs ont liquidé leurs positions, les valorisations ont chuté pour atteindre des niveaux proches de leurs planchers, et le contexte macroéconomique est extrêmement instable, mais c’est souvent dans un tel environnement que les investisseurs à long terme choisissent d’acheter. Il est certain qu’en cas de désescalade de la crise ukrainienne, les marchés européens pourraient bénéficier d’une reprise significative, du moins à court terme, les secteurs cycliques, notamment les valeurs bancaires et industrielles, ainsi que les secteurs plus énergivores, comme la chimie et l’automobile, en étant très probablement les premiers bénéficiaires.
De son côté, la Chine a le potentiel de se redresser. Les valorisations ont atteint des niveaux historiquement bas et le pays est confronté à plusieurs difficultés de taille, notamment l’impact de sa politique « zéro Covid », la crise de son secteur de l’immobilier et les problèmes liés aux mesures prises par les pouvoirs publics pour contrôler le secteur privé. Mais il est probable que l’économie chinoise commencera à redémarrer au premier semestre 2023 à mesure que les restrictions liées au Covid-19 seront assouplies, ce qui devrait favoriser la reprise de la demande des consommateurs et des entreprises. Nous pensons également que les autorités feront quelques concessions dans la mesure où elles ont fait preuve d’une certaine dureté à l’égard du secteur privé. Si tout cela se réalise, le marché chinois devrait enregistrer un rebond appréciable ; il s’est récemment redressé à la faveur des attentes d’un assouplissement des restrictions liées à la politique zéro Covid, et certains avancent qu’il pourrait rebondir de 20 % en cas de réouverture totale de la Chine, même s’il s’agit là d’un pari tactique.
La stratégie à long terme
Par rapport à l’Europe et à la Chine, les États-Unis semblent se porter relativement mieux. Au T3, la croissance économique américaine a affiché un taux annualisé de 2,6 %, un chiffre supérieur aux attentes qui marque un rebond important par rapport au repli de 0,6 % du PIB enregistré au T2.
En outre, le haut du cycle des taux d’intérêt semble être en vue. De son côté, l’inflation commence déjà à baisser. Sur le plan politique, à la suite des Midterms américains, nous anticipons un certain statu quo pour les deux années à venir, c’est-à-dire une période durant laquelle rien de particulièrement négatif, ni à vrai dire de particulièrement positif, ne devrait se produire.
Plus généralement, les États-Unis sont très diversifiés sur le plan économique, ils bénéficient d’une plus grande sécurité énergétique, leur situation démographique est plus favorable, les chiffres de l’emploi sont solides et l’esprit entrepreneurial y est très développé. Tous les moteurs de croissance à long terme de la planète, à savoir les technologies propres, l’automatisation, la digitalisation et les biotechnologies, y sont très actifs.
(...) Mais si l’avenir semble radieux pour la première économie mondiale, le marché est loin d’avoir brillé cette année, l’indice S&P 500 ayant reculé de 16 % depuis le début de l’année. Toutefois, la valorisation de certains de ces secteurs de croissance structurelle a fait l’objet d’un solide réajustement et, surtout, les tendances fondamentales à long terme restent inchangées : la transition vers le cloud se poursuit, la révolution logicielle est en marche et l’automatisation va continuer à évoluer et à se développer. Sans pour autant être bon marché, les valorisations des entreprises que nous considérons comme étant de qualité se situent au moins à des niveaux plus attrayants. En outre, la confiance des investisseurs en actions internationales serait ravivée en cas d’arrêt des mesures de resserrement monétaire et de ralentissement de l’inflation.
Un optimisme prudent
Pour l’heure, l’Europe est plongée au cœur de la crise énergétique. La situation macroéconomique à court terme est difficile, mais les valorisations semblent avoir touché un point bas, du moins c’est ce que nous espérons.
En cas de résolution de la situation en Ukraine, les retombées positives seraient considérables, tant dans le secteur de la consommation que dans celui de l’industrie. De même, tout nouvel assouplissement significatif de la politique zéro Covid en Chine et tout regain d’activité dans ce pays seraient bénéfiques pour l’Europe du point de vue des exportations. Nous pensons donc que plusieurs facteurs sont susceptibles de favoriser une éventuelle reprise.
À plus long terme, les États-Unis semblent solides, et les tendances à long terme (digitalisation, automatisation et technologies propres) restent d’actualité à l’échelle mondiale. Dans le domaine où ils étaient considérés comme très en retard, la décarbonation, les États-Unis émergent désormais comme un leader mondial.
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