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Perdre sa Grèce avant l’été : l’Europe au régime sec
Le tabou semble avoir été dépassé et nombre d’économistes et personnalités politiques renommées évoquent la possibilité que la Grèce sorte de l’Europe ; voir même la préconise comme une solution à l’instabilité des marchés et une condition au retour de la confiance…
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La Grèce antique est considérée comme le berceau de la culture européenne et de la civilisation occidentale : ce fut dans ses cités que naquirent la philosophie et la démocratie il y a plus de 2 500 ans… le comble c’est de la Grèce que viendra peut-être le délitement de l’Europe ! Alors peut-on pour autant considérer cette sortie comme crédible ?
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Le sommet du G8 a certes plaidé samedi à Camp David dans son communiqué final pour "une zone euro forte et unie" et souhaité "voir la Grèce" y "rester… tout en respectant ses engagements", mais la possibilité de parvenir à concilier tout cela fait bel et bien débat.
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Beaucoup de choses ont changé depuis le début de la crise grecque. Pour commencer, la zone euro a largement renforcé son "pare-feu" en dotant le Mécanisme européen de stabilité (MES) d'une capacité de prêt devant rapidement atteindre 500 milliards d'euros.
L'exposition des banques européennes à la dette grecque a été considérablement réduite. Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a ainsi rappelé que les établissements français avaient déjà provisionné environ 75% de leur exposition à la dette d'Etat grecque. Il est donc certain qu’une sortie de la Grèce est aujourd’hui plus gérable et moins catastrophique qu’il y a deux ans ; mais déjà l'agence de notation Fitch averti qu'une sortie de la Grèce pourrait entraîner un abaissement de la note de tous les autres pays de l'Union monétaire…
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Que signifierait donc une sortie de l’Europe pour la Grèce et ses partenaires européens ?
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D’abord il faudrait que le Peuple Grec donne son accord, car il est impossible d’exclure un membre de l’Union Européenne…
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Puis revenir dans l’urgence au Drachme ; c'est-à -dire, au cours d’un week-end (pour éviter la panique) réimprimer l’ancienne monnaie et suspendre la convertibilité en euros et interdire les retraits d’argent (72 Mi déjà retirés par les Grecs depuis janvier 2010)…surtout reprogrammer les caisses des magasins, les guichets automatiques, les ordinateurs…
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Ce nouveau Drachme perdrait quasi instantanément 50% de sa valeur ! Or la Grèce a un double problème d’endettement excessif et de compétitivité. Les nombreux agents endettés à l'international seraient asphyxiés par des dettes libellées en euros encore plus colossales ! Et pour les entreprises le regain de compétitivité attendu de la dévaluation n'aurait qu'un impact limité sur une économie Grecque peu exportatrice.
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Par contre, la hausse du prix des importations serait immédiate et massive. Ainsi l'avantage compétitif créé par la dépréciation de la monnaie pourrait être rapidement effacé par l'inflation dans un pays qui serait considérablement appauvri et dont le système bancaire sera à terre…dans ce scénario aucun investisseurs extérieur ne prendra le risque de financer l’Etat Grec ; celui la baissera encore les salaires, ou plus probablement, fera fonctionner la planche à billets avec le risque de l’hyper inflation !
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En ce qui concerne ses partenaires, la sortie de la Grèce, se solderait par une facture moyenne de 350 Mi d’euros en additionnant les différentes aides consenties par le FMI et les banques centrales européennes…mais aussi les dettes consenties par les acteurs privés…
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 Au-delà de cette facture «Â salée mais digérable », la sortie grecque de la zone Euro pourrait déclencher un effet de contagion incontrôlable lié au défaut de l'Etat et des banques grecques; mais aussi certainement de nombreuses entreprises privées endettées en euros ! La grande crainte reste finalement l’explosion de la zone euro avec l’éventualité des spéculations sur les marchés obligataires pariant sur les futures sorties du Portugal, de l’Espagne, Irelande etc…force est de reconnaître que le coût d’un tel scénario est incalculable.
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En conclusion, la sortie de la Grèce est impossible mais probable…ce qui est sûr c’est que le coût d’une sortie est très important (France 50 Mi \ Allemagne 85 Mi \ banques 20 Mi etc…cf. supra) mais sûrement moins qu’une «Â mise sous perfusion » permanente des finances grecques… Le billet de sortie ne sera émis que si l’Union Européenne a les moyens de la gérer avec succès : mise en place des euro bonds et renforcement de la solvabilité des banques européennes.
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En attendant, le Sirtaki continuera de perturber le métronome Wagnérien…
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Edito de Jean-Marc Chevassus, directeur commercial distribution de KBL Richelieu
(http://h24finance.com/profile-2515.html)
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