| CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
|---|---|---|
| 7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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| Pictet TR - Atlas | 5.92% |
| Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
| AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
| Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
| Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
| Exane Pleiade | 3.84% |
| Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
| Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
| Sanso MultiStratégies | 3.30% |
| DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
| Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
| M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
| H2O Adagio | 0.80% |
| Vivienne Bréhat | -6.17% |
«Nous préférons les sociétés (de gestion) orientées vers…»
Parmi les nombreux facteurs à analyser avant d’investir dans un fonds...
Parmi les nombreux facteurs à analyser avant d’investir dans un fonds, nous accordons la plus grande attention à la société de gestion, lorsqu’elle est indépendante, et à sa maison-mère, lorsqu’il s’agit d’une filiale. Cela peut à première vue sembler secondaire et d’autres facteurs tels que l’expertise du gérant, son processus d’investissement, et les frais de gestion supportés par le fonds ont certainement un impact beaucoup plus immédiat sur la performance. Néanmoins sur le long terme, et la plupart des véhicules d’investissement doivent être détenus dans cette optique là, aucun de ces facteurs n’est soutenable sans le soutien de la société de gestion elle-même. C’est elle par exemple qui est en charge des nombreux aspects opérationnels qui encadrent la gestion d’un fonds : le respect de l’environnement règlementaire bien sûr, mais également le contrôle des risques, la gestion des capacités qui détermine le cas échéant quand il faut fermer un fonds pour des raisons de liquidité, recruter et retenir des professionnels de talent, la mise en place de structures de rémunération compétitives et incitatives, etc.
A travers l’examen de ces différents points, ce que nous essayons de jauger in fine lorsque nous analysons une société de gestion, c’est la solidité de sa culture d’investissement. Nous préférons les sociétés orientées vers les intérêts des investisseurs, caractérisées par une culture des résultats sur le long terme, par opposition à celles qui favorisent la maximisation de leurs profits à court terme, et où domine une culture des ventes. Dans le premier cas, on remarque que ces sociétés ont tendance à lancer et gérer des fonds qui s’inscrivent dans leur cercle de compétence, et ne cherchent pas à multiplier les offres pour répondre à des phénomènes de mode. Avant de lancer un nouveau fonds, elles s’assurent de disposer au préalable de l’expertise nécessaire, et s’inquiètent du bénéfice qu’en tireront les investisseurs dans cinq ou dix ans.
Ces sociétés font converger intérêts des gérants et ceux des investisseurs. Les gérants y sont généralement investis dans les fonds qu’ils gèrent et leur bonus est lié à leurs performances à long terme. En résulte une meilleure stabilité des équipes, une condition indispensable à la bonne exécution de n’importe quelle stratégie. Les frais prélevés y sont raisonnables, inférieurs à la moyenne, et lorsqu’une commission de performance existe, elle est bien structurée, contre un benchmark approprié, avec un « high water mark ». Ces sociétés de gestion entretiennent par ailleurs une bonne communication avec les porteurs de parts des fonds. Cette communication comprend non seulement la diffusion de l’intégralité des portefeuilles des fonds mais s’accompagne aussi de commentaires mensuels ou trimestriels de la part des gérants qui permettent de réellement comprendre les principales décisions d’investissement et sources de performance, plutôt qu’un vague commentaire de marché ou de conjoncture macroéconomique. En résumé, on peut dire que ces sociétés traitent le patrimoine des investisseurs comme s’il s’agissait de leurs propres capitaux.
A l’inverse, dans les sociétés de gestion où domine une culture des ventes, les investisseurs sont perçus comme de simples sources de revenus. Ce sont généralement ces sociétés qui lancent opportunément des fonds pour surfer sur des thématiques en vogue, dans le seul but de collecter rapidement des actifs, et qui seront ensuite mal utilisés par les investisseurs. Les frais de gestion y sont généralement supérieurs à la moyenne, et s’accompagnent de commissions de mouvement, potentiellement sources de conflit d’intérêt, aboutissant à des totaux de frais sur encours vraiment excessifs. Enfin dans ce type de sociétés, la rémunération variable des gérants ne permet pas d’aligner leurs intérêts sur ceux des investisseurs. Pire, dans certains cas, comme lorsque la rémunération variable est liée à l’augmentation des encours sous gestion par exemple, la motivation du gérant s’oppose aux intérêts des porteurs de parts des fonds. Il est bien sûr très rare qu’une société de gestion se classe catégoriquement dans l’une ou l’autre de ces deux extrêmes, et c’est une partie très importante de notre travail de recherche que de déterminer comment se positionnent les sociétés de gestion que nous analysons pour les investisseurs.
Source : Morningstar - Thomas Lancereau
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