CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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Pictet TR - Atlas | 5.92% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
Nordea toujours positif sur les actions européennes et le crédit High Yield
Ce début d’année est jalonné par de nombreux signaux indiquant une consolidation de la reprise économique à l’échelle mondiale, avec une croissance qui accélère dans l’ensemble des zones géographiques. Pour cette raison, Nordea a récemment revu à la hausse ses prévisions de croissance, notamment sur les économies matures dont les perspectives s’améliorent depuis l’été 2010. Les émergents font toujours figure de locomotive, en dépit de risques d’inflation qui freinent très légèrement leur croissance, à court terme. Enfin, la dynamique se fait moins vigoureuse au Japon et dans les états périphériques de la zone Euro (PIIGS), qui restent bons derniers dans cette phase de reprise.
Attention toutefois, l’enthousiasme général pourrait souffrir de plusieurs foyers d’incertitudes: risque inflationniste chez les émergents, risque souverain européen, flambée du prix des matières premières… entretenue par les risques géopolitiques au Proche-Orient. Si les mutations politiques en Tunisie et en Egypte ont finalement peu influencé les marchés, les cas Libyen, iranien ou du Bahreïn sont autrement plus impactants sur le cours du baril de brut (+ 15 % pour le WTI entre le 17 et le 23 février, réaction directe aux évènements libyens).
Marchés actions : l’Europe et la Russie, la plus attractive des BRIC
La microéconomie est aujourd’hui le moteur principal de la croissance. Les entreprises en bonne santé, dégagent de solides cash-flows et le rebond significatif de leurs investissements, laisse présager d’excellentes perspectives de croissance dans les prochains mois. Les exportations vers les économies émergentes sont en plein essor, réponse aux besoins structurels de ces marchés en infrastructures, biens d’équipement comme en biens de consommation. Depuis début janvier les marchés d’actions occidentaux sont portés par de solides résultats (environ 70 % sont supérieurs aux attentes).
Les indices européens bénéficient davantage du phénomène de rattrapage (+13,15% sur 6 mois pour l’EuroStoxx 50, au 21 février). Malgré la forte rotation sectorielle du début d’année, avec notamment, le vif rebond des financières, secteur le moins performant en 2010, la confiance des investisseurs, et par conséquent, leur pondération en actions, est au plus haut depuis le mois d’août dernier (point bas de l’année, à moins de 10% d’exposition aux actions). Ce sentiment plus positif reste néanmoins sensible au contexte géopolitique et aux tensions dans le monde arabe.
A l’opposé, les marchés actions émergents connaissent un début d’année 2011 plus délicat. Si nous restons optimistes sur la croissance structurelle des pays émergents à long terme, quelques freins sont actionnés pour les prochains mois. A court terme, les mesures de resserrement monétaire pour limiter les risques de surchauffe économique, pèsent sur les performances de ces marchés. Une exception toutefois, la Russie, dont la croissance accélère, tirée conjointement par plusieurs facteurs : flux d’investissements en nette progression, amélioration des cash-flows, reprise de la consommation, hausse du prix de l’énergie. La libéralisation de l’économie en cours, pourrait être confortée prochainement par l’entrée de la Russie dans l’OMC. Enfin, le marché boursier russe est parmi les moins chers et offre donc un potentiel de valorisation attractif (nous prévoyons par exemple une appréciation du rouble de 10 à 15 % sur les 12 prochains mois).
Allocation: Surpondérer globalement les marchés actions. Surpondérer les marchés émergents et nordiques. Neutre sur les marchés américain, japonais et britannique. Surpondérer les valeurs financières, industrielles et les matières premières. Sous-pondérer les utilities, le secteur de la santé et les valeurs liées à la consommation discrétionnaire.
Marchés obligataires : les obligations high yield et, de façon tactique, la dette souveraine espagnole
Les marchés des obligations souveraines semblent être entrés dans une période d’apaisement, avec une réduction générale des spreads, une détente des taux d’intérêt sur les obligations émises par les Etats périphériques (5,3% pour l’emprunt espagnol à 10 ans, 7,3% pour l’emprunt portugais, moins de 9% pour l’Irlande) et le succès des récentes adjudications portugaise et espagnole (3,5 milliards d’euros émis par l’Espagne, le 16 février). Les capacités de rachat d’obligations par le FESF sont également de nature à rassurer les marchés.
En janvier, nous avons initié des positions tactiques sur les emprunts d’Etat espagnol, compte tenu de l’assainissement en cours engagé avec le plan d’austérité : niveau relativement modéré de la dette publique (69% du PIB), amélioration de la balance budgétaire, meilleure maîtrise des finances régionales, restructuration en cours du système bancaire (davantage de transparence sur l’exposition du secteur à l’immobilier) et enfin, recapitalisation des caisses d’épargne qui court jusqu’en septembre 2011. Hormis le cas de l’Espagne, nous n’avons pas d’intérêt pour les autres pays, leurs obligations souveraines étant trop risquées (Etats périphériques) ou pas assez rémunératrices (signature « core » comme le Bund).
En ce qui concerne le crédit, notre préférence va délibérément vers les obligations High Yield, toujours aussi attractives. Les bons résultats des entreprises et un taux de défaut toujours orienté à la baisse militent en faveur de ce segment obligataire: le rendement moyen offert en 2010 tourne autour de 8%, contre 3 à 4 % pour la catégorie Investment Grade et les emprunts d’Etat (Source : ReutersEcowin).
Enfin, sur les devises, nous sommes convaincus du renforcement graduel du dollar face à l’euro, au cours des deux prochaines années. Les perspectives de croissance à long terme étant plus favorables à l’économie américaine. Par ailleurs, les devises émergentes vont poursuivre leur appréciation face au dollar. Le Yuan s’est par exemple renchéri de 3,85 % depuis début juin (au 21 février) face à la devise américaine.
Allocation: Surpondérer les obligations High Yield et la dette émergente. Sous-pondérer l’Investment Grade et les emprunts d’Etat occidentaux. Neutre sur la duration du portefeuille.
Source : NORDEA
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