CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
Marchés émergents : cruel dilemme entre lutte contre l’inflation et soutien de la croissance
De plus en plus de voix annoncent un possible atterrissage en catastrophe de la seconde économie mondiale. Les données conjoncturelles ne laissent encore rien présager de tels. Si la croissance de l’Empire du milieu devait effectivement enregistrer un très fort ralentissement, certains autres marchés émergents seraient alors menacés à leur tour par une croissance économique encore plus faible.
Il faut se demander à présent avec quelle rapidité on pourrait passer dans les pays émergents de la lutte contre l’inflation à la stimulation de la conjoncture. Ce processus devrait en partie s’avérer très complexe, puisque la Chine, par exemple, doit lutter contre certains effets négatifs (les projets du dernier programme d’investissements après 2008 ne fournissant pas les rendements financiers escomptés) et qu’une forte pression inflationniste continue de régner.
Sur les marchés des matières premières, qui s’étaient encore relativement bien maintenus durant l’été, la détérioration des perspectives économiques au niveau mondial au cours du mois de septembre a entraîné de brutales chutes de cours, principalement dans les métaux industriels. Ceci pourrait contribuer dans les mois qui viennent à une sensible détente côté inflation dans les pays émergents et permettre aux banques centrales et gouvernements des pays en voie de développement de prendre, en cas de besoin, des mesures accrues pour soutenir la conjoncture. Nous considérons de ce fait que la plupart des marchés émergents continuent d’être très bien armés contre un affaiblissement du climat économique mondial suite à la hausse de leurs ressources financières et la forte croissance de leurs marchés intérieurs. Alors que les marchés émergents avaient constitué l’une des classes d’actifs les plus attractives au cours des derniers mois, on a assisté à d’importants retraits de capitaux. L’évolution de valeur des obligations d’Etat en devises locales des marchés émergents calculée en euro a été nettement négative en septembre. La forte détérioration de l’appétit du risque au niveau mondial a mis fin pour un temps à l’envolée de nombreuses devises des marchés émergents et a entraîné partiellement de fortes corrections. Dans certains Etats, les banques centrales sont même intervenues pour soutenir les devises nationales respectives. On a également assisté sur les marchés émergents à une augmentation des primes de rendement pour les obligations en devises fortes.
Au cours du troisième trimestre, les cours des actions ont en partie perdu plus de terrain dans les pays émergents que dans les pays industrialisés. Bien que les estimations de croissance des bénéfices aient déjà été nettement réduites dans les pays émergents au cours des derniers mois, l’arrivée effective d’une nouvelle récession mondiale, entrainerait de nouvelles corrections. Nous pensons que lors d’un renforcement des craintes de récession mondiale, les actions des pays émergents seraient soumises à une plus forte pression que celles des marchés établis, tout au moins à court terme. A long terme, les actions des pays émergents sont jugées prometteuses. Nous continuons de penser que les marchés émergents et en particulier la Chine, ne connaîtront pas d’affaiblissement drastique de conjoncture (atterrissage en catastrophe). Nous entrevoyons de ce fait un développement à long terme très positif des actions des pays émergents. Il manque toutefois de catalyseurs pour une reprise rapide et durable.
Les risques conjoncturels internationaux provoquent également un accroissement de ceux propres à la Chine, bien que rien ne permette de l’affirmer au vu des données dont nous disposons. Côté inflation, on s’attend à ce que le point culminant soit dépassé. Le dernier chiffre de hausse annuelle de 6,2 % des prix à la consommation se situe en tout cas bien au dessus de la valeur cible de la banque centrale. L’amplitude des fluctuations sur le marché des actions chinois reste énorme. Il n’est pas rare d’enregistrer un plus/moins de 4 à 6 % en base journalière. L’étroite corrélation avec les marchés développés est donc manifeste. Seule une accalmie au niveau international et des faits susceptibles de soutenir un atterrissage en douceur, pourraient redonner de l’essor au marché des actions chinois. Les fluctuations de cours proviennent essentiellement des banques et des sociétés immobilières. Les premières sont soumises à de fortes pressions suite à la crainte de défaillances de crédit et les autres vivent dans la peur constante de futurs resserrements des financements et de baisses du chiffre d’affaires. Le secteur immobilier reste l’un des secteurs pour lequel certains observateurs redoutent un net effondrement des prix pour la Chine – ce qui aurait un effet potentiel de ralentissement sur la conjoncture. Nul ne sait encore si l’on en arrivera là .
Les attentes de croissance au Brésil ont une nouvelle fois été revues à la baisse. La plupart des analystes tablent à présent pour l’année 2011 et l’année suivante sur une croissance économique réelle nettement inférieure à 4 %. La devise brésilienne a nettement perdu de sa valeur face au dollar en août et en septembre, ce qui a incité la banque centrale à des interventions et à des ventes de dollars pour soutenir sa monnaie. Le contraste est manifeste avec la situation qui régnait au printemps/été de cette année lorsque la banque centrale brésilienne tentait par de nouvelles mesures d’empêcher une nouvelle appréciation du réal brésilien. Les valeurs du secteur de la consommation et de l’immobilier ont été soumises à une forte pression ces derniers mois. La semaine dernière, les valeurs du secteur des matières premières ont enregistré un repli marqué suite aux baisses de prix dans ce secteur.
La reprise économique en Russie continue à perdre de sa dynamique. Au cours du second trimestre 2011, l’économie a progressé à un taux annuel de seulement 3,4 %, contre 4,1 % au premier trimestre. L’ex-Président et Premier ministre Poutine se présentera aux élections présidentielles de 2012 et le titulaire du poste Medvedev reprendra son poste de Premier ministre. La grande inconnue pour la Russie reste l’évolution du prix du pétrole. Si ce dernier continue à baisser, le déficit budgétaire devrait être nettement supérieur aux prévisions. Compte tenu des turbulences actuelles du marché, les projets de privatisation escomptés pourraient s’avérer beaucoup plus difficiles, voire être retardés. Le marché des actions russe a enregistré de fortes baisses ces derniers mois. Les valeurs bancaires et minières sont restées particulièrement faibles, tandis que les producteurs de métaux précieux se sont relativement bien maintenus.
Sur le marché des actions indien, l’amplitude des fluctuations est également très importante. L’aversion accrue du risque au niveau international, qui s’est entre autres traduite par une importante sortie de capitaux hors de l’Inde, a placé la roupie sous pression. Les spéculations sur une possible restriction de la circulation des capitaux ont été instantanément balayées. Outre ses préoccupations au niveau international, l’Inde doit lutter contre la progression de l’inflation. Une détente se fera encore attendre. L’Inde continue de lutter contre les hausses de prix des carburants et des produits alimentaires. Les hausses de salaires de 12 à 15 % comptent parmi les plus élevées de la zone asiatique et le récent affaiblissement de la roupie indienne accroît encore le risque d’une inflation importée. Le récent relèvement du taux d’intérêt à 8,25 % devrait être le dernier, puisque les risques conjoncturels se sont nettement accrus. Jusqu’en fin d’année, il est donc très vraisemblable que l’indice des prix du commerce de gros tombe en dessous de la barre des 8 % et que l’on ne parle plus de prochains relèvements des taux d’intérêts. Cela pourrait également notablement soutenir le marché des actions.
Source : Raiffeisen
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