| CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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| 7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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| Pictet TR - Atlas | 5.92% |
| Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
| AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
| Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
| Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
| Exane Pleiade | 3.84% |
| Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
| Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
| Sanso MultiStratégies | 3.30% |
| DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
| Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
| M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
| H2O Adagio | 0.80% |
| Vivienne Bréhat | -6.17% |
M&G : la grande conférence de Londres comme si vous y étiez
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Après la période de la Guerre froide dominée par les politiques keynésiennes, puis la période néo-libérale débutée dans les années 1980 et dominée par l’approche économique de Milton Friedman, le monde est-il désormais entré dans l’ère du néo-nationalisme ?
Pour Eric Lonergan, gérant multi-classes d’actifs chez M&G, la réponse est « oui ». En 2016, « Le monde a changé » a-t-il expliqué en introduction de la conférence, ces mêmes mots ayant été utilisés par Gavin Esler, journaliste de la BBC et guest star invité par M&G, pour clore la conférence.
Le Brexit et l’élection de Donald Trump apparaissent bien sûr comme les deux principaux symboles de ce changement de monde, traduisant un « discrédit généralisé » vis-à -vis du système politique classique. Pour Eric Lonergan, cette thématique du discrédit s’étend également à d’autres sujets plus techniques comme les politiques monétaires des banques centrales, qui n’inspirent plus confiance.
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Nouveau monde, nouvelles stratégies de gestion
L’entrée dans ce « nouveau monde » plus protectionniste modifie les perspectives économiques des années à venir, mais aussi le comportement à attendre des différentes classes d’actifs.
Les investisseurs ont déjà commencé à prendre en compte la remontée de l’inflation, qui devrait s’accélérer avec la mise en place des politiques protectionnistes annoncées. Depuis quelques mois, « Les taux négatifs se raréfient au sein de l’univers obligataire » a ainsi souligné Anne Richards, CEO de M&G, lors de son intervention.
Anne Richards a également souligné le changement de politique monétaire à attendre aux Etats-Unis, qui entre dans l’ère du « goodbye "gradual", hello "fiscal" ». Dans son dernier discours, Janet Yellen a en effet presque arrêté de parler d’un relèvement « graduel » des taux de la Fed, et semble déjà se concentrer sur la politique fiscale du nouveau gouvernement pour calmer le jeu si nécessaire.
En termes de gestion d’actifs, ce nouveau contexte politique et monétaire « implique un potentiel de dé-corrélation du prix des actifs » explique pour sa part Eric Lonergan. En d’autres termes, le retour du protectionnisme pourrait désormais se traduire par des performances boursières et obligataires très différentes d’une région du monde à l’autre, alors que la mondialisation avait eu tendance à harmoniser ces performances au cours des dernières années.
Eric Lonergan a pris l’exemple du marché des devises où la livre sterling a suivi l’an dernier un parcours très différent de celui des autres devises, directement imputable à la question du Brexit.
Face à un tel environnement, « Les risques associés aux différents actifs vont sans doute changer radicalement », en particulier pour les obligations souveraines, longtemps considérées comme des « actifs sans risques » mais qui « semblent désormais hautement risquées ».
Dont acte : le taux de l’OAT française à 10 ans est repassé la semaine dernière au-dessus de 1%.
Les gérants de M&G ont donc adapté leur stratégie face à ce changement de monde.
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Focus fonds : M&G Optimal Income
Richard Woolnough et Stefan Isaacs, gérants du fonds M&G Optimal Income, se sont adaptés dès la rentrée 2016 en réintégrant une petite partie d’actions (5%) au sein de leur fonds principalement investi en actifs obligataires. Une marge de progression existe encore : en 2013, le fonds était monté jusqu’à près de 15% d’exposition actions.
La duration moyenne de la poche obligataire a été réduite à seulement 2 ans pour se protéger d’une remontée des taux longs.
Pour Stefan Isaacs, « des opportunités subsistent sur le crédit » car « la croissance augmente au sein du G4 » (Etats-Unis, Zone euro, Royaume-Uni et Japon) et pourrait faire diminuer les taux de défaut. Sur certains segments spécifiques, « Les taux des obligations d’entreprises ne sont pas si bas » estime-t-il, ce qui laisse encore des opportunités.
En termes d’exposition, le fonds reste ainsi largement investi en obligations d’entreprises avec au total 34,9% d’exposition nette aux obligations high yield et 50,2% d’exposition nette aux obligations investment grade, principalement notées BBB (38,9% du fonds à elles seules).
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Focus fonds : M&G Dynamic Allocation / M&G Prudent Allocation
La stratégie de Juan Nevado, gérant des fonds M&G Dynamic Allocation et M&G Prudent Allocation, est également simple et limpide.
Dans les pays développés, « Les obligations sont devenues plus risquées que les actions » souligne-t-il. D’où, au sein des deux fonds, une forte position vendeuse sur les taux longs américains.
Sur la partie actions, le gérant explique être acheteur d’actions européennes et japonaises, mais vendeur d’actions américaines (à l’exception de quelques secteurs) à cause de leur valorisation excessivement élevée.
Au sein des pays émergents, le gérant adopte également des positions très tranchées en expliquant être « long equities à l’Est » (positif sur les actions russes qui devraient bénéficier du retour de la croissance grâce au dégel des relations avec les Etats-Unis), et « long bonds à l’Ouest » (acheteur d’obligations d’Amérique latine qui offrent un rendement encore très élevé alors que l’inflation ralentit dans ces pays).
Enfin, Juan Nevado n’hésite pas à prendre quelques positions contrariantes par rapport au fonds Optimal Income.
Le gérant réduit notamment l’exposition de son fonds aux obligations américains BBB, qui ont fortement contribué à la performance du fonds en 2016. « Mais quand on aime un actif qui monte, il faut le réduire » évoque-t-il.
Pour cette même raison, le gérant a réduit son exposition aux valeurs bancaires après avoir fortement bénéficié du rallye de ces derniers mois.
En résumé, « La volatilité n’est pas un risque. Etre flexible est la clé du succès » a conclu Juan Nevado. Un adage qui pourrait trouver tout son sens en 2017.
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