CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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Pictet TR - Atlas | 5.92% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
Les marchés asiatiques : risques et opportunités
Quelles sont vos perspectives pour 2011 ?
Après avoir enregistré une performance quelque peu décevante en 2010, la Chine est désormais le deuxième marché le moins cher de l’Asie hors Japon (derrière la Corée) et offre un potentiel de croissance des profits supérieur à la moyenne de la région. La phase dure de resserrement monétaire est maintenant bien intégrée par les investisseurs. De plus, la hausse d’inflation, au niveau global, donne raison à la Banque centrale chinoise d’avoir été active, depuis plus de 12 mois maintenant, à prévenir une bulle spéculative. Le Congrès du Parti Communiste Central a confirmé les grandes lignes de développement sur les cinq prochaines années. Plusieurs secteurs vont bénéficier d’un contexte fiscal et de financement favorables. On y retrouve les chantiers navals, les secteurs d’infrastructure mais aussi tout ce qui est lié à la robotique et aux automatisations, en bref, tout ce qui contribue à des gains de productivité. Ces annonces devraient permettre à certaines valeurs comme Jiangsu Rongsheng Heavy d’afficher de belles performances. Possédant le chantier naval privé le plus gros et le plus moderne de Chine, ce groupe a été introduit en bourse il y a deux mois pour un montant de 2 milliards de dollars. Cette société va être à même de prendre des parts de marché aux chantiers japonais dans le segment des porte-conteneurs (notons que ces derniers ont cessé d’investir dans le secteur depuis plus de 10 ans). D’autres marchés connaissent également une évolution favorable, et ce, malgré le contexte d’inflation. Le cas le plus flagrant est celui de l’Indonésie qui se retrouve dans une situation bien plus confortable qu’en 2008. Trois raisons principales expliquent ce phénomène. La force de la devise domestique, la roupie indonésienne, a continué de s’apprécier ces derniers mois ; nous sommes désormais à 8 800 roupies contre 1 dollar alors qu’en 2008 cette devise avait dévissé à plus de 12 000 roupies. A noter que ce résultat lui-même était déjà meilleur que celui enregistré lors de la crise de 1998 où l’on avait dépassé les 15 000 roupies. Cette monnaie forte permet de contrebalancer partiellement la hausse du pétrole. Deuxième élément favorable, certaines matières premières essentielles, comme le riz, n’ont pas vu leurs prix s’envoler. La population est donc relativement épargnée pour le moment. Enfin, troisième point, les taux d’intérêt indonésiens restent élevés et attirent les investisseurs internationaux à la recherche de rendement. Le cas de l’Inde est plus discutable. Avec un pétrole brut à plus de 100 dollars le baril, nous voyons mal comment le gouvernement va pouvoir tenir tous ses engagements pris lors de la présentation du budget donnée récemment. Un déficit fiscal de seulement 4,6% du PIB contre 5,1% l’an dernier paraît très optimiste si l’on considère le programme de subventions et d’allégement fiscal prévu. Le programme de vente d’actifs publics est, lui aussi, très ambitieux. Vendre pour 400 milliards de roupies d’actifs alors que l’an dernier, année de bonne liquidité, seuls 230 milliards ont été vendus, nous semble difficile. Quelque chose va devoir céder et si le pétrole continue de progresser, c’est probablement le déficit qui va décoller avec toutes ses conséquences négatives au niveau de la devise et du financement. Le cas le plus problématique est celui du Vietnam qui, en plus de la crise pétrolière, doit également composer avec une devise qui subit une dévaluation ainsi qu’une inflation en accélération. Ces éléments rendent le marché boursier domestique très difficile d’accès pour les investisseurs étrangers.
Quels secteurs privilégier ?
Les secteurs que nous privilégions actuellement sont ceux de la technologie, de l’énergie et de la consommation. Dans la technologie, la demande va rester relativement soutenue notamment pour les Smartphones et les tablettes. D’autre part, le secteur technologique est ultra compétitif et les bonnes sociétés sont habituées à travailler sous des contraintes de coût très fortes. Les pressions infl ationnistes ne vont pas les empêcher de générer des marges satisfaisantes. Du côté de l’énergie, notons qu’il existe de très belles sociétés en Asie qui bénéficient d’un prix du pétrole élevé. C’est le cas de CNOOC, le leader chinois de l’exploration pétrolière, ou bien de Petronas Chemical, filiale pétrochimique du groupe Petronas (Malaisie). Cette société bénéficie de coûts de production extrêmement bas grâce à sonapprovisionnement en gaz naturel. Elle bénéficie de la hausse du prix de vente mais son coût de production reste stable. Enfin, la consommation asiatique continue d’être un thème majeur au fur et à mesure que les salaires progressent dans des pays tels que la Chine, l’Indonésie et l’Inde (+10 à 15% par an) et qu’une classe moyenne importante se développe. Avec le problème de l’inflation, il convient à nos gérants d’être sélectifs et de se concentrer sur des sociétés capables de répercuter la hausse des prix dans leurs prix de vente. Ce sont souvent des sociétés en situation monopolistique ou oligopolistique (ITC en Inde et Gudang Garam en Indonésie, sociétés de tabac) ou qui disposent d’un capital de marque important (VIP, bagages en Inde, ou encore Shangri-la à Hong Kong). Par ailleurs, d’un point de vue structurel, il convient de noter que l’ASEAN est peut-être une des zones qui pourrait le plus bénéficier du rebalancement progressif de la richesse globale vers les émergents. En effet, l’ASEAN bénéficie de la croissance de la Chine et l’Inde et de leur besoin grandissant en énergie (exemple : charbon thermique) et en denrées agricoles (exemple : huile de palme). En outre, cette zone profite du vieillissement de la population chinoise et japonaise, à travers le développement du tourisme. Entant que premier fournisseur de matières premières des géants chinois et indiens, l’ASEAN, plus riche en matières premières et moins demandeuse en termes de coûts du travail, peut, à travers son secteur privé, créer de la valeur à travers un positionnement de fournisseur privilégié. Son secteur manufacturier, lui aussi, est en plein essor et bénéficie massivement de l’augmentation du coût de la main d’œuvre chinoise à travers l’implantation progressive des facteurs de production (usines) dans la zone.
Saint-honoré Asia : bénéficier de l’essor de l’Asie
Le continent asiatique offre aujourd’hui nombre d’opportunités d’investissement. Pour en bénéficier, les gérants de Saint- Honoré Asia opèrent une sélection active de titres et constituent, en fonction de leurs convictions les plus fortes, un portefeuille équilibré entre valeurs de croissance pérenne et valeurs qui bénéficient d’avantages spécifiques plus ponctuels dans leur développement. De fait, le fonds se concentre sur des sociétés qui offrent un rendement intéressant et capitalisent sur un management de qualité qui porte une attention particulière aux actionnaires minoritaires.
Source : EDRAM
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