CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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Pictet TR - Atlas | 5.92% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
Les commissions de surperformance ont de quoi séduire...en théorie ..
On peut légitimement se poser la question de la pertinence de ces coûts supplémentaires pour l’investisseur français alors que celui-ci s’acquitte déjà en moyenne de frais de gestion plus élevés que ses homologues allemands ou américains.
En théorie, les commissions de surperformance ont de quoi séduire et peuvent contribuer à un meilleur alignement des intérêts des sociétés de gestion avec ceux des investisseurs puisqu’elles ne sont perçues que si le gérant réussit à battre son indice de référence. La pratique est malheureusement toute autre, et les commissions de surperformance sont trop souvent mal structurées et peuvent dans certains cas récompenser des gérants qui ne sont pas capables de réaliser leur objectif d’investissement initial. Après tout, les fonds gérés activement facturent déjà des frais de gestion annuels plus importants que les fonds indiciels parce qu’implicitement ils prétendent pouvoir battre l’indice. On peut donc raisonnablement penser que les frais de gestion incluent déjà la rétribution de cette promesse de surperformance !
Pour être véritablement équitables, ces commissions de surperformance devraient idéalement être symétriques. C’est-à -dire que les frais augmenteraient quand le fonds surperforme, mais seraient réduits dans une proportion égale lorsque le fonds sous-performe. En Norvège et aux Etats-Unis, c’est d’ailleurs une condition indispensable à leur mise en place. Ces pays sont malheureusement des exceptions et non la règle. Dans leur grande majorité, les commissions de performance ne vont que dans un sens, celui des sociétés de gestion. Ces dernières sont récompensées en cas de surperformance, mais pas pénalisées lorsqu’elles sous-performent. C’est choquant. Si la commission de performance n’est pas appliquée de façon symétrique, on pourrait alors au moins s’attendre à des frais de gestion inférieurs à la moyenne. Lorsqu’une société de gestion met en place une commission de surperformance sur un fonds existant, elle devrait l’accompagner d’une réduction des frais fixes. Autrement, je ne vois pas l’intérêt pour l’investisseur.
Pour être bien structurée, une commission de surperformance doit par ailleurs être calculée contre un benchmark approprié, reflétant les risques réels contenus dans le portefeuille. L’utilisation d’un indice monétaire majoré de quelques points de pourcentage pour évaluer l’efficacité d’une stratégie essentiellement orientée vers les actions n’est par exemple pas pertinente. Cela revient à récompenser un gérant pour le béta d’une classe d’actifs plutôt que pour une quelconque valeur ajoutée. Une commission de performance doit faire en sorte de prendre un indice cohérent afin de récompenser le gérant quand ce dernier ajoute réellement de la valeur et non quand les biais inhérents à sa stratégie lui sont favorables. Afin d’être plus justes, les commissions de performance devraient aussi inclure un principe dit de « high water mark » ou un mécanisme équivalent. Le «high water mark» ou seuil plafond, correspond à un principe qui veut que la commission de performance ne soit prélevée que lorsque la valeur liquidative dépasse le plus haut niveau enregistré par le passé. Cela évite que les investisseurs paient des commissions sur des résultats qui ne représenteraient en fait qu’un rattrapage de périodes de sous performance passées. Par exemple, si un fonds a sous-performé l’année dernière, les investisseurs ne devraient pas s’attendre à payer une commission en cas de surperformance cette année tant que le fonds n’aura pas regagné ce qu’il a perdu depuis son plus haut.
Enfin, les commissions de surperformance doivent être clairement signalées et expliquées dans les prospectus et les présentations commerciales. Les investisseurs doivent pouvoir les trouver et les comprendre facilement. Idéalement, on pourrait même imaginer que différents scénarios soient fournis pour aider l’investisseur à comprendre comment la commission de surperformance va s’appliquer dans différentes conditions de marché. A tout moment celui-ci doit être capable de comprendre le traitement qui va lui être réservé afin d’accepter, ou non, la proposition commerciale qu’on lui fait.
Source : Morningstar – Thomas Lancereau
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