CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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Pictet TR - Atlas | 5.92% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
Le temps n’est plus à la gestion passive…
Revenant sur l’environnement de marché qui prévalait avant la récente vague de turbulences, James Harries reconnaît que Newton avait adopté un positionnement quelque peu osé.
Certains des facteurs qui inquiétaient l’équipe commencent néanmoins à se matérialiser.
Il rappelle en particulier que, dans les années 1980 et 1990, un cycle économique atrophié avait été prolongé, notamment grâce à une baisse massive des taux d’intérêt dès que nécessaire.
« Cet environnement était particulièrement inhabituel et, à l’avenir, il nous faudra composer avec des cycles encore plus courts et disparates. Parallèlement, les performances des investissements risquent d’être moins élevées et plus difficiles à générer, dans un contexte de volatilité marquée ».
Selon James Harries, la situation laisse présager d’une nouvelle ère sur les marchés.
À titre d’exemple, il souligne qu’à la fin de l’année 1981, les taux d’intérêt aux États-Unis s’élevaient à 12% et le rendement des emprunts d’État à 10 ans à 14%.
La base monétaire était de 149 milliards USD, soit environ la moitié du programme d’achat d’actifs de la Réserve fédérale américaine (contre actuellement 3 940 milliards USD).
À l’époque, les marges de profit étaient faibles et les valorisations attrayantes.
À l’heure actuelle, la situation est radicalement opposée.
L’évolution du monde de l’investissement est également façonnée par plusieurs décennies de tendances démographiques.
En 1981, l’âge moyen du « baby boomer » était de 27 ans.
À présent, cette génération atteint la soixantaine et tend à revoir à la baisse ses dépenses, par rapport à des phases précédentes de leur vie (consacrées notamment à des investissements immobiliers).
Il devrait en résulter d’importantes pressions déflationnistes.
Selon James Harries, « si les taux d’intérêt repartent à la hausse, celle-ci ne devrait pas durer longtemps ».
En effet, malgré les anticipations de remontée des taux d’intérêt, la réalité est tout autre : plus de 50 baisses de taux sont intervenues à travers le monde en 2015.
« Aux États-Unis, les taux courts pourraient bien être davantage corrélés à ce qu’il se passe à Pékin qu’au cœur de l’Amérique ».
Pour James Harries, cela signifie que l’époque où il faisait sens d’investir dans des trackers ou des fonds indiciels, à l’instar des années 1980 et 1990, est révolue.
Il convient désormais de privilégier la gestion active et l’accumulation de revenus, et non plus la génération de plus-values et le levier.
« Il peut être pertinent de rechercher une asymétrie dans les portefeuilles afin de lutter contre les biais inhérents ».
Une approche, fondée sur les valorisations, peut consister à générer des performances pour un niveau raisonnable d’exposition au risque, dans l’objectif d’accumuler du capital au fil du temps.
Selon James Harries, « bien que des phases de correction ne puissent être exclues, la stratégie consistera à en limiter l’impact et à éviter d’extrapoler les performances passées ».
Selon lui, il peut être pertinent de s’exposer à différentes parties de la structure de capital et de construire une allocation d’actifs reposant sur la sélection de titres.
Cependant, le market timing et les allers-retours entre les classes d’actifs ne sont pas fiables.
« À l’heure actuelle, certains segments des marchés d’actions et des marchés des obligations d’entreprises (quoique dans une moindre mesure qu’auparavant) offrent certaines des meilleures opportunités de génération de performance. Il convient d’accumuler ces performances au fil du temps, en évitant les pertes ».
Selon Newton, il convient d’identifier les segments qui ont bénéficié d’allocations massives de capitaux, dans la mesure où, compte tenu de l’ampleur, de telles allocations peuvent souvent s’avérer peu productives.
À cet égard, James craint notamment que des difficultés puissent se profiler à l’horizon sur le marché de la dette émergente.
« La politique adoptée par les autorités a consisté à pousser les investisseurs à prendre plus de risque. Dans son discours de 2012, Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (qui s’engageait à « faire tout ce qu’il faut pour sauver l’euro ») cherchait à préserver les économies sous-jacentes de la zone euro, dans une mesure comparable à ce que les autorités chinoises tentent de faire actuellement avec leur économie domestique. Or, par la même occasion, de telles approches peuvent également donner naissance à des opportunités sur les marchés ».
D’après James Harries, « la clé est de ne pas être pro-cyclique face à la volatilité et de ne pas vendre en même temps que le reste du marché ».
Source : BNY Mellon AM
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