| CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
|---|---|---|
| 7623.89 | +1.54% | +1.17% |
| Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds | |
| Pictet TR - Atlas | 5.92% |
| Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
| AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
| Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
| Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
| Exane Pleiade | 3.84% |
| Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
| Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
| Sanso MultiStratégies | 3.30% |
| DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
| Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
| M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
| H2O Adagio | 0.80% |
| Vivienne Bréhat | -6.17% |
Le fonds Sélective Europe : interview d'Olivier Huet et Philippe Lecoq
Quel bilan dresser des derniers mois qui viennent de s’écouler ?
Ce début d’année a été marqué par une rotation sectorielle en faveur des titres exposés à la zone euro qui avaient été pénalisés en 2010 ainsi que par le retour en grâce du secteur bancaire, celui-ci bénéficiant de la baisse de la prime de risque en zone euro et d’une meilleure visibilité sur la réglementation Bâle III. Ce mouvement s’est opéré au détriment des thèmes qui avaient bien fonctionné en 2010, à savoir ceux relatifs aux zones émergentes. En effet, les marchés se sont inquiétés du ralentissement de la croissance de ces économies ainsi que du resserrement du crédit, conséquence d’une inflation (notamment sur les produits alimentaires) qui semble être, dans ces pays, peu maîtrisée. En mars, la situation s’est un peu normalisée et de nombreux titres exposés aux émergents, qui avaient été précédemment sanctionnés, ont de nouveau offert des points d’entrée intéressants. En effet, le marché a depuis longtemps intégré l’idée que les différentiels de croissance entre économies développées et émergentes sont à l’avantage de ces dernières. A noter, en outre, que les entreprises exposées à ces zones disposent généralement d’un fort pricing power ce qui, dans un environnement inflationniste, constitue un élément significatif de différenciation. Citons, à titre d’exemple, les cas de LVMH, Burberry, Volkswagen (positionnement premium), Rémy Cointreau, Siemens ou encore BASF. Par ailleurs, la catastrophe au Japon a eu un impact marginal plutôt négatif sur l’activité. Le premier secteur touché a été celui du luxe. Il convient toutefois de souligner que le Japon n’en est plus le marché phare et était déjà attendu en très faible croissance. Notons, comme autre dommage collatéral de l’accident, les interruptions dans la chaîne logistique qui vont avoir un impact sur l’activité des groupes industriels qui ont pour fournisseurs des sociétés japonaises (secteur automobile, de biens d’équipement). Par prudence, et devant la difficulté à quantifier les impacts réels de ce phénomène, nous avons préféré alléger notre exposition sur les sociétés qui pourraient, de notre point de vue, en être les plus affectées.
Dans ce contexte, quels secteurs avez-vous privilégiés ?
Depuis le début de l’année, nous avons continué à prendre nos profits sur les sociétés de biens d’équipement, eu égard à leurs niveaux de valorisation et au fait que les révisions bénéficiaires devraient ralentir. Nous nous concentrons sur des sociétés disposant d’un fort pricing power et d’avantages compétitifs significatifs face à une concurrence locale très féroce, notamment en Chine et dans les marchés périphériques (Inde, ASEAN). Citons, pour exemple, Siemens (2% du portefeuille) ou encore ABB (2%). L’accident nucléaire de Fukushima et la réflexion globale que celui ci va générer sur la question du mix énergétique et de l’utilisation du nucléaire à des fins civiles a mis en lumière l’intérêt des groupes qui bénéficient d’un savoir-faire et de parts de marchés très fortes dans la génération électrique, les centrales à gaz et l’efficience énergétique ou la production de LNG (BG : +6% depuis le 10 mars, date de l’accident). Par ailleurs, nous renforçons nos positions dans le secteur de la consommation avec des titres tels qu’AB Inbev, Unilever, Rémy Cointreau, Pernod Ricard et Beiersdorf. Ainsi, ce thème d’investissement compte aujourd’hui pour 44% de notre portefeuille tandis que les valeurs cycliques sont représentées à hauteur de 33%.
Quelles sont vos perspectives pour les prochains mois ?
Les craintes liées au ralentissement de la croissance et à la hausse des taux sont aujourd’hui intégrées par le marché et les éléments qui ont pu pénaliser les pays émergents en ce début d’année, à savoir le resserrement du crédit et l’inflation sur les denrées alimentaires, devraient voir leurs effets plutôt s’inverser au cours du second semestre. La volonté stratégique des grands groupes de renforcer leurs parts de marchés dans cette zone nous conforte dans la pertinence de la stratégie adoptée par le fonds.
SELECTIVE EUROPE
Fruit d’une gestion active de conviction, Selective Europe vise à sélectionner les valeurs européennes les plus à même de profiter de la croissance mondiale grâce à :
• une tendance structurelle de plus long terme : la croissance des pays émergents,
• des facteurs plus conjoncturels leur donnant un avantage compétitif indéniable, comme la faiblesse d’une devise par exemple.
Investi sur toutes tailles de capitalisation, Selective Europe présente une forte diversification géographique et sectorielle.
Code Isin :
Part A : FR0010674929
Part I : FR0010678409
Source : EDRAM
Tableau de bord de la gestion diversifiée...
Retrouvez tous les mois les expositions et les mouvements des fonds les plus utilisés par les conseillers et les banquiers privés - Tableau de bord réalisé par EOS ALLOCATIONS
Publié le 09 octobre 2024
C'est vraiment la rentrée...
Voici vos évènements pour la semaine du 9 Septembre.
Publié le 09 septembre 2024
Top 3 des produits de Private Equity privilégiés par les CGP au 2ème trimestre 2024 chez...
... Nortia
Publié le 09 septembre 2024
Buzz H24
| Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds | |
| M Global Convertibles SRI | -0.14% |
| Lazard Convertible Global | -1.54% |