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Sanso MultiStratégies | 3.30% |
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Le Credit Suisse déclare que la Grèce a néanmoins de bonnes chances de rester dans la zone euro…
Zone euro: la sortie de la Grèce?
A la veille des élections en Grèce le 17 juin prochain, les responsables politiques semblent envisager l'éventualité d'une sortie de la Grèce de la zone euro. Giles Keating, Head of Global Research for Private Banking and Asset Management du Credit Suisse, déclare que la Grèce a néanmoins de bonnes chances de rester dans la zone euro et évoque les éventuelles répercussions et opportunités d'achat sur les marchés financiers.
Cushla Sherlock: Quelles sont les chances de la Grèce de rester dans la zone euro?
Giles Keating: Elles sont relativement bonnes. Une sortie de la Grèce de l'euro n'est pas dans l'intérêt du peuple grec ni dans l'intérêt de la zone euro. Nous pensons qu'un compromis va être trouvé, mais nous n'en sommes pas certains.
Que se passerait-il si la Grèce abandonnait l'euro et quelle est la probabilité de ce scénario?
Nous considérons qu'il s'agit d'un «tail risk», c'est-à-dire un scénario possible mais risqué. Si la Grèce devait abandonner l'euro, il en résulterait une rupture des négociations entre un éventuel nouveau gouvernement grec après le 17 juin et les autres partenaires de la zone euro. Dans ce cas de figure, la Banque centrale européenne autoriserait probablement la Grèce à partir avec la permission des autres dirigeants de la zone euro. Elle arrêterait de fournir des fonds aux banques grecques et interromprait leur accès au système de paiement international, ce qui reviendrait concrètement à une sortie de la Grèce de l'euro. Cela aurait des effets négatifs en Grèce et très probablement également ailleurs. La BCE injecterait sans doute des liquidités supplémentaires pour essayer d'éviter un tel scénario, ce qui permettrait d'atténuer les effets négatifs sans pour autant les empêcher totalement.
La situation semble également dominer les marchés des actions. Comment cela va-t-il se passer?
Dans notre principal scénario, nous estimons que les marchés des actions se trouveraient alors à leur plus bas niveau ou subiraient encore des périodes de récession. Mais nous ne considérons pas que ces baisses constitueraient des opportunités d'achat. Si le scénario risqué se concrétise et que la Grèce sorte effectivement de l'euro, il est fort probable que les marchés décrocheront. Cependant, ce décrochage finirait par générer des opportunités d'achat à des niveaux peu élevés en raison de l'injection de liquidités par la BCE pour éviter une profonde récession.
Les prix de l'or ont subi une certaine pression à la vente ces dernières semaines, partiellement en raison du climat d'incertitude régnant en Europe. Allons-nous assister à un rétablissement?
Si l'on regarde les graphiques concernant l'or, les données techniques ne sont très pas bonnes. Certains des fondamentaux sont meilleurs parce que les taux d'intérêt restent négatifs, et cela est utile pour l'or. On peut donc penser qu'à court terme, la tendance dans l'or reste largement latérale.
Il y a deux mois, vous avez dit que les risques géopolitiques au Moyen-Orient susceptibles de causer une flambée des prix du pétrole constituaient un plus grand risque pour la conjoncture économique mondiale que la crise de la zone euro. Est-ce toujours votre opinion?
Ces derniers temps, l'attention s'est détournée des tensions au Moyen-Orient et quelques signes montrent que ces tensions s'affaiblissent. Le dialogue instauré entre certaines des parties est utile et nous avons constaté qu'une grande partie de l'approvisionnement en pétrole – par exemple en provenance de Libye – a repris. Tous ces éléments ont contribué à faire baisser les prix, même si la demande est toujours en hausse. En bref, il ne s'agit pas d'un risque majeur pour le moment. Toutefois, ce genre de «danger» ne disparaît jamais complètement.
Qu'en est-il du long terme – combien de temps allons-nous être bloqués dans ce contexte de croissance faible?
La faiblesse de la croissance risque de perdurer pendant les deux prochaines années. Et au-delà de cette période? C'est effectivement une question intéressante: il y a le risque que le surendettement maintienne la croissance à un niveau faible pour une période beaucoup plus longue. Mais il est également possible que certaines évolutions comme la découverte de nouveaux gisements de pétrole et de gaz de schiste – qui est une nouvelle source d'énergie révolutionnaire à bas coût – puissent stimuler la croissance et contrebalancer les effets du surendettement.
Source : Crédit Suisse
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