CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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Pictet TR - Atlas | 5.92% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
La volatilité revient, faut-il s'en inquiéter ?
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D’ici la fin mars, près de 500 grandes entreprises européennes cotées vont publier leurs résultats annuels.
Ceux-ci pourraient surprendre favorablement, même si force est de constater que certaines d’entre elles pourraient manquer leurs objectifs.
En effet, les entreprises les plus exposées aux marchés émergents ont vu leurs marges et leur résultat opérationnel très attaqués en raison du ralentissement de plusieurs économies (Inde, Brésil, Turquie), mais aussi en raison de l’impact des reculs marqués de la plupart des devises émergentes.
Cette situation de doute vis-à -vis des pays émergents et notamment de la Chine, incite les investisseurs à la prudence, et a pour conséquence un début d’année un peu chaotique. Mais l’attention est désormais focalisée sur l’année en cours.
A priori, la progression globale des résultats devrait être proche de 14 % des deux côtés de l’Atlantique. Mais surtout, pour la première fois depuis trois ans, les profits devraient progresser en Europe.
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Quel est donc le sentiment des dirigeants d’entreprises européennes a l’aube de 2014 ?
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Au cours des derniers sondages dont celui de l'Insee, nous pouvions être surpris par cette contradiction d'une perception assez négative de l'environnement de la part des chefs d'entreprises, mais bien plus optimiste sur le déroulement de l'activité future de leurs propres sociétés.
Car même dans un environnement peu favorable, les managers ont su mettre en évidence leur capacité d'adaptation et, mener à bien les restructurations nécessaires pour, entre autres, sauvegarder leur trésorerie. Celle-ci représente plus de 1 200 milliards d'euros pour les entreprises européennes.
Aux Etats-Unis les plus grandes entreprises, notamment dans la technologie, détiennent plus de 2800 milliards de dollars de cash. Les dirigeants sont donc enclin à poursuivre leurs politiques de croissance externe, en rachetant des concurrents.
Le moment parait particulièrement opportun, alors que l'activité manufacturière de la zone euro est au plus haut depuis deux ans et demi, comme en témoigne la publication de l'indice PMI final pour la zone euro qui s'est redressé à 52,7 en décembre, un plus haut de 31 mois, contre 51,6 en novembre.
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Enfin, le FMI vient de relever ses prévisions de croissance pour la zone euro : 1,0 % en 2014 (+ 0,1 %) et 1,4 % en 2015 (+ 0,1 %).
Le FMI se montre plus optimiste pour l'Allemagne et pour l'Espagne. Il estime toutefois que le risque déflationniste s'est accru, ce qui devrait obliger la BCE à agir pour éviter une hausse des taux d'intérêts réels qui menacerait la fragile reprise économique.
Il semble donc que, petit à petit, les facteurs d'un redémarrage se concrétisent et même le système bancaire devrait s'avérer plus actif vis-à -vis de l'économie réelle, une fois passé les dernières provisions comptables nécessaires au passage d'un stress test de la BCE bien plus exigeant que par le passé.
C’est pourquoi, on peut supposer que l’investissement pourrait repartir après plusieurs années anémiques. Après trois ans de statu quo, les entreprises seront dans l'obligation de mettre à niveau leurs outils informatiques et leurs appareils de production.
Bien entendu, l'embauche de personnel ne surviendra qu’ultérieurement à ces prérequis.
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Plusieurs secteurs amorcent un retournement comme le secteur de l’automobile et des composants dont les performances boursières ont été excellentes en 2013 et devraient se poursuivre en 2014.
De même, le secteur bancaire, l’aéronautique et l’ensemble de ses équipementiers, déjà à l’honneur en 2013, devraient occuper le devant de la scène tout comme le secteur de la santé, ainsi que celui du pétrole.
Plusieurs secteurs vont également voir leurs valorisations progresser en raison des opérations financières en cours ou a venir que nous évoquions plus haut. Le secteur des télécoms ainsi que d’autres seront probablement l’objet de concentration.
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Dans un environnement où les marchés de taux n'offrent plus une rémunération suffisante exempte de risques, la classe actions semble bien pouvoir être la grande bénéficiaire des allocations d'actifs, des deux côtés de l'Atlantique.
Sans remettre en question l'incroyable gisement de classes moyennes au sein des pays émergents et qui justifient la permanence des opérations de croissance externe des entreprises, 2014 est bien l'année de la revanche des pays développés qui mettront un terme à la baisse inexorable de leur part dans le PIB mondial, tel que nous l'avions constaté ces dernières années.
Roland Fernet, Directeur Général
et Nathalie Martin Pelras, Directeur de la Gestion
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