| CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
|---|---|---|
| 7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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| Pictet TR - Atlas | 5.92% |
| Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
| AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
| Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
| Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
| Exane Pleiade | 3.84% |
| Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
| Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
| Sanso MultiStratégies | 3.30% |
| DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
| Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
| M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
| H2O Adagio | 0.80% |
| Vivienne Bréhat | -6.17% |
La prudence est de mise selon cette star de la gestion…

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Selon Didier Bouvignies, directeur des gestions chez Rothschild & Cie, il y a un certain paradoxe entre les nouvelles macro-économiques et les marchés qui pourrait être interprétée par un « bad news is good news », soit une mauvaise nouvelle perçue comme une bonne. Le marché préfère ainsi des mauvais indicateurs macro-économiques qu’il associe à un ralentissement de la hausse des taux voire à une baisse. Cependant, nous observons actuellement des taux (surtout long terme) en augmentation constante. |
Points par région
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Chine :
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L’avenir ne paraît pas particulièrement prometteur. Les chefs d’entreprises voient leurs perspectives se dégrader pour l’industrie et ralentir sur les services. Les exportations continuent de ralentir et sont fortement en deçà des attentes alors que la crise immobilière revient à la une. Au milieu de toutes ces mauvaises nouvelles, l’argument des valorisations continue de se renforcer, mais sera-t-il suffisant ?
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Europe :
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Selon Didier Bouvignies, « les marchés européens ne font quasiment rien » et leur avance versus les US, depuis le début de l’année, a fondu comme neige au soleil avec le fort rebond du NASDAQ. Cependant, le matelas d’épargne COVID serait encore présent en Europe. Les européens se sont donc montrés plus prudents, tout particulièrement les Français avec plus de 200 milliards d’épargne.
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Amérique du Nord :
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Les nouvelles ne sont pas aussi mauvaises aux États-Unis. L’inflation semble plus sous-contrôle qu’en Europe. La croissance est également plus forte, mais il ne faut pas oublier les plans de relance constants ainsi que l’épargne COVID épuisée du pays.
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Dans ce contexte, quelle allocation conseiller ?
Le gérant met en avant une allocation équipondérée sur 3 piliers.
Le monétaire pour sa flexibilité :
Didier Bouvignies reconnait qu’un tiers de monétaire peut sembler trop, mais obtenir plus de 4% sur des SICAV monétaires reste très intéressant. De plus cela laisse la possibilité de saisir des opportunités si elles venaient à se présenter.
L’obligataire pour capter du rendement par le biais du portage :
Le gérant revient sur la classe d’actifs après une longue absence. Les niveaux de rendement atteignent désormais les points hauts de 2005 et 2010, soit des niveaux attractifs. La possibilité d’avoir 5% sur de la dette de bonne qualité (Investment Grade) de durée moyenne est intéressante. Quant à la prime de risque (spread de crédit), elle a atteint ses plus hauts historiques en anticipant les pires taux de défaut soit 5% (toujours sur l’IG). Il y donc un coussin de protection confortable.
Concernant les maturités plus longues, les États-Unis semblent mieux placés que l’Europe. Dans ce contexte, le gérant favorise la duration moyenne (5-6 ans) sur la dette souveraine ainsi que le crédit.
Les actions pour capter de la performance (sous-pondérées vis-à-vis des allocations long terme) :
« La hausse des taux doit inverser le cycle » souligne Didier Bouvignies. Il s’attend ainsi à un scénario compliqué pour les actions, même si ce cycle est original.
Sur le plan géographique, Didier Bouvignies relève que la prime de risque américaine avoisine les 1% alors que l’Europe oscille autour de 4.5%, la préférence géographique est donc assez intuitif. En termes de P/E, les valorisations sont également plus attractives en Europe (13x contre 20x pour le cours/bénéfice).
Le gérant garde cependant l’esprit ouvert, d’autres scénarii sont possibles à cause du nombre important d’incertitudes, nous ne sommes donc pas à l’abri d’un « very soft landing » voire d’un « no landing », ajoute Didier Bouvignies, nous voici prévenus…
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés
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