CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
L’or, une classe d’actifs à part
La crise financière de 2008 a provoqué une ruée vers l’or d’un genre nouveau, stimulée par le rendement extrêmement faible des liquidités, la grande volatilité des marchés d’actions et les craintes inflationnistes, tandis que la demande d'or était renforcée par la consommation persistante de l'Inde et de la Chine.
L’or, en tant que monnaie et réserve de valeur, possède une riche histoire. L’Egypte ancienne, la Mésopotamie et la Chine l’ont utilisé pour remplir de nombreuses fonctions monétaires dès 2000 av. J.-C. La plupart des systèmes monétaires internationaux créés à l’ère moderne utilisaient l’or comme étalon de leur papier monnaie. Bien que l’étalon-or ait été largement abandonné, le métal jaune en tant qu’actif demeure une composante essentielle d’une allocation d'actifs équilibrée et bien diversifiée, et peut représenter une manière lucrative de préserver le pouvoir d’achat global et de stocker de la richesse.
La ruée vers l'or de 2008
Les importantes pertes de portefeuille dues à la crise financière de 2008 ont laissé les investisseurs exsangues. Ceux-ci se sont donc retirés en masse du marché des capitaux, conservant des montants de liquidités records. Les rendements étaient nuls, et la plupart des investisseurs n’étaient ni capables, ni désireux de retourner sur les marchés d’actions par crainte d’un nouvel effondrement. Pour compliquer encore la situation, la peur de l’inflation a fait son apparition lorsque les gouvernements ont dépensé des sommes considérables pour stimuler l’économie. Tous les ingrédients d'une nouvelle ruée vers l’or étaient donc réunis. Les investisseurs ont été attirés vers ce métal précieux par sa réputation de valeur refuge et sa double fonction de couverture contre l’inflation et d’outil de préservation du pouvoir d’achat global.
Une demande stimulée par les marchés émergents
La valeur fondamentale de l’or est déterminée par de nombreux facteurs, dont l’offre et la demande mondiales, le niveau des taux d’intérêt, la faiblesse de la monnaie et le moral des investisseurs. L’or remplit de nombreuses fonctions sur une grande variété de marchés. Il peut intervenir dans la fabrication de semi-conducteurs, les dentistes l’utilisent depuis des décennies, et les investisseurs continuent de l’acheter en tant que position décorrélée dans leurs allocations d’actifs. Si tous ces usages représentent des composantes significatives, la majorité de la demande vient néanmoins de la joaillerie.
En matière de joaillerie, la demande provenant des marchés émergents, Inde et Chine en tête, constitue une part extrêmement importante de la demande totale en or. L’Inde, peut-être l’un des principaux acteurs du marché aurifère, joue un rôle unique et souvent négligé dans l’offre et la demande mondiales, dont l’équilibre économique influence le métal jaune. Il est absolument indispensable de comprendre l’importance tant économique que culturelle de l’or sur le sous-continent indien. Le métal jaune est important sur le plan religieux et peut offrir une certaine sécurité financière. La culture indienne voit les bijoux en or non seulement comme des articles de luxe, mais aussi comme une méthode d’accumulation de richesse, comparable à la manière dont un investisseur occidental considère ses comptes de placement.
En 2010, 2060 tonnes d’or, soit 54% de la demande mondiale, ont servi à créer des bijoux. A elle seule, l’Inde a utilisé 746 tonnes, soit un peu plus d’un tiers de la demande mondiale.. Cette évolution devrait se poursuivre, à mesure que de plus en plus d’Indiens intègrent la classe moyenne et peuvent se permettre des dépenses en joaillerie. Si elle ne représente qu’une fraction de la demande du sous-continent indien, la Chine commence à afficher une tendance qui pourrait la voir dépasser sa voisine dans un futur relativement proche. En 2010, la demande totale de la Chine en joaillerie a gagné 13,6% en glissement annuel. En 2009, alors que la plupart des pays voyaient leur demande totale de bijoux en or chuter du fait de la faiblesse conjoncturelle, celle de la Chine a progressé. A elles deux, la Chine et l’Inde représentent 40% de la demande mondiale pour la joaillerie et les investissements.
Offre aurifère
L’offre d’or résulte de trois sources distinctes: la production minière, le recyclage/récupération d’or et les transactions officielles du secteur – montant d’or que les banques centrales vendent sur le marché ouvert. En 2010, l’offre mondiale s’élevait à 4108 tonnes, soit 2% de plus qu’en 2009. La production minière a constitué le principal vecteur de la croissance de l’offre en 2010. Elle a gagné 9% par rapport à 2009, grâce à de nouvelles opérations et au développement d’initiatives existantes. Malgré le prix record de l’or, la production minière totale est restée relativement modeste et inférieure aux niveaux observés plus tôt durant cette décennie. Une anomalie qui s'explique par la hausse des coûts de production et une législation prohibitive dans certains pays.
Entre 2007 et 2010, les coûts du travail ont augmenté d’environ 30%. L’électricité et le diesel ont gagné respectivement 50% et 40%. Les coûts totaux de la production minière ont enregistré une hausse de quelque 33%, car les opérateurs ont fait face à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée et ont dû dépenser d’autant plus pour chaque unité supplémentaire d’or produite. En outre, une prospection insuffisante au cours des dernières décennies n'a pas permis l'obtention de capacités supplémentaires grâce à l'ouverture de nouveaux gisements, ce qui a entraîné la réouverture d’anciennes mines aux coûts d'exploitation élevés. Généralement, lorsque des mines étaient fermées dans les pays occidentaux, leurs capacités n’étaient pas remplacées. L’Afrique du Sud, autrefois le premier producteur mondial, a été dépassée par la Chine en 2007. Ainsi, en dépit de la nouvelle croissance de l’offre, les sources de production se sont simplement déplacées. La croissance à partir de ces niveaux est possible puisque la production chinoise, principale source actuelle de nouvelles capacités, devrait continuer de progresser à moyen terme.
Banques centrales
De 1989 à 2007, les banques centrales ont vendu chaque année, en moyenne cumulée, 400 à 500 tonnes d’or de leurs réserves sur le marché. Les Etats-Unis comme les pays d’Europe occidentale conservent une part significative de leurs réserves d’or, dans la continuité de l’époque de l’étalon-or. En 2010, les banques centrales sont devenues acheteuses nettes d’or pour la première fois en presque 20 ans, une tendance qui ne devrait pas s’inverser dans un avenir proche. Ces dernières années, les banques centrales d’Europe se sont notamment montrées très réticentes à vendre de l’or de leurs réserves externes sur le marché. L’explication la plus évidente veut que ces institutions considèrent le métal jaune comme un substitut monétaire et comme un moyen de diversifier leurs positions. Dans le sillage de la crise financière mondiale et des problèmes actuels de dette souveraine qui continueront vraisemblablement d’affecter le continent, les banques préfèrent conserver de l’or plutôt qu’une monnaie courant le risque d’une dévaluation ou de pertes significatives. Historiquement, les banques centrales des pays émergents ont affiché des positions en or très modestes en proportion de leurs réserves. Alors que la réorganisation mondiale se poursuit et que les économies émergentes détiennent de grandes quantités de billets verts, entre autres devises, elles achètent régulièrement de l’or afin de diversifier leur exposition de change. Si les montants d’or détenus par les économies émergentes sont infimes en comparaison des réserves des pays développés, on relève néanmoins qu’un changement de paradigme commence à se faire jour.
Source : Crédit Suisse - Ryan Sullivan, Investment Strategy and Advisory Group, Samuel Baumann, Investment Strategy and Advisory Group
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