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« L’Italie est l’épouvantail de la zone euro pour le dernier trimestre de l’année »
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Europe : « l’épouvantail italien »
Les derniers mois de l’année 2016 ne s’annoncent pas de tout repos pour les investisseurs. En plus de la Présidentielle américaine, d’autres sujets devraient tenir en haleine les investisseurs, surtout en Europe.
L’Italie est « l’épouvantail de la zone euro pour le dernier trimestre de l’année », a souligné Philippe Weber, co-responsable des études et de la stratégie de CPR AM.
À l’heure actuelle, « L’économie italienne est à l’arrêt après une croissance nulle au deuxième trimestre. Depuis plusieurs années, la croissance italienne est constamment inférieure à celle de la zone, des chiffres parlants et prouvant que le pays échoue à sortir de la crise » a expliqué Philippe Weber.
« Du point de vue boursier, [l’Italie enregistre] la pire performance mondiale depuis le 1er janvier, juste derrière la Zambie. Le MIB chute de plus de 22% quand l’Eurostoxx 50 ne se contracte que de 4% ». La faute au secteur bancaire qui « s’est replié de 44% de l’autre côté des Alpes », a-t-il précisé.
En effet, les problèmes de solvabilité des banques italiennes sont encore loin d’être réglés, alors qu’aura lieu dans deux mois le référendum sur la modification des pouvoirs du Sénat italien, qui pourrait pousser le Premier ministre Matteo Renzi à la démission en cas de victoire du « non ».
Ce référendum risque de rappeler les mauvais souvenirs du Brexit. À ce propos, « Pour le moment, l’économie britannique résiste, mais les prochains trimestres devraient être plus moroses » au Royaume-Uni, a prévenu Laetitia Baldeschi, co-responsable des études et de la stratégie de CPR AM.
En effet, outre-Manche, « La BoE prévoit désormais une croissance nettement plus faible en 2017, de seulement 0,8%, contre 2,3% attendus initialement ».
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« Pour faire remonter l’inflation, il faut monter les taux ! »
Dans ce contexte, Philippe Weber doute de l’efficacité des taux faibles voire négatifs pour soutenir la reprise économique en zone euro.
« Le très bas niveau des taux devrait, normalement, faire baisser le taux d’épargne : moins de rendements pour les placements et moins de coût pour les emprunts (…). On ne voit en réalité rien de très marqué » observe-t-il. Par exemple, depuis 20 ans, les ménages français épargnent chaque année 14 à 16% de leurs revenus, et cette tendance n’a pas évolué avec la baisse des taux.
En réalité, « Les taux négatifs ne sont pas très différents par rapport à avant, car on a déjà connu des taux réels négatifs par le passé. Il faut juste reprogrammer les ordinateurs » pour que ceux-ci puissent intégrer des taux nominaux en-dessous de zéro, a affirmé Philippe Weber avec une pointe d’ironie.
Certaines craintes liées aux taux négatifs ne se sont pas réalisées. Par exemple, « Les taux négatifs n’ont pas entraîné de fuite notable vers les billets » note l’économiste, sauf peut-être en Allemagne où les encours de billets ont presque doublé depuis 2010.
D’autres craintes pourraient en revanche surgir. À long terme, « L’épargne-retraite risque d’être confrontée à de graves problèmes » si les taux ne remontent pas, anticipe notamment Philippe Weber.
Au Japon, qui baigne dans les taux faibles depuis de très nombreuses années, on remarque en tout cas que « les doutes grandissent » sur la capacité de la banque centrale (BoJ) à apporter une solution à la faible inflation et à la faible croissance, a souligné dans la même idée Laetitia Baldeschi.
Si la politique monétaire actuelle semble impuissante, c’est aussi parce que « La baisse des taux a elle-même un effet négatif sur l’inflation » a expliqué Philippe Weber de manière intéressante, en se basant sur de récentes études de la Banque de Suède et de la Fed de St. Louis, allant à l’encontre des théories économiques classiques.
Selon ces études économiques, « Le taux d’intérêt réel est déterminé uniquement, à long terme, par l’économie réelle. Une hausse du taux nominal augmente, à court terme, le taux réel, mais celui-ci [finit par revenir] vers sa valeur d’équilibre initiale, ce qui ne peut venir que d’une hausse de l’inflation. Conclusion contre-intuitive : pour faire remonter l’inflation, il faut monter les taux ! », résume Philippe Weber.
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Marchés actions : « L’aversion au risque semble persister »
Dans ce contexte, « L’aversion au risque semble persister, à en croire les flux de capitaux. En effet les fonds obligataires et monétaires continuent d’engranger des souscriptions alors que les fonds actions continuent de subir des rachats de plus en plus importants, principalement dans une Europe boudée par les investisseurs depuis le résultat du référendum britannique » a commenté Malik Haddouk, directeur de la gestion diversifiée chez CPR AM.
Pour ce dernier, « Le marché japonais apparaît quant à lui une nouvelle fois le plus attractif, notamment en termes de valorisation ». Malgré cela, « au Japon, les investisseurs ne s’attendent plus à une bonne surprise supplémentaire de la BoJ », ce qui se traduit depuis le début de l’été par une remontée très progressive des taux d’emprunt japonais.
Plus globalement, « Les valorisations tendues sur la plupart des classes d’actifs limitent le potentiel de hausse des marchés d’ici la fin de l’année : 5% au plus ». Malgré tout, « Même avec une valorisation tendue, les actions offrent plus de rendement que les actifs obligataires » a-t-il rappelé.
Enfin, pour Malik Haddouk, la surperformance des marchés émergents « devrait se poursuivre d’ici la fin de l’année ».
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