CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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Pictet TR - Atlas | 5.92% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
L’économie américaine : en croissance mais..modérément !
Après le net rebond enregistré au dernier trimestre 2011, les indicateurs mensuels publiés récemment sont un peu plus mitigés. Si l’enthousiasme débordant de la fin de l’année nécessitait une correction, un trop fort pessimisme suite à la mauvaise publication de quelques enquêtes régionales de conjoncture ne semble pas non plus de mise. L’indicateur avancé favori de l’activité – l’ISM manufacturier– est à peu près stabilisé, à un niveau supérieur à celui atteint fin 2011, compatible avec un niveau de croissance annuelle du PIB de l’ordre de 2 à 2.5%.
La première estimation du PIB pour le 1er trimestre est d’ailleurs encourageante. Au-delà d’une hausse globale de 2,2% (variation trimestrielle annualisée), la composition de la croissance est plutôt équilibrée. En effet, l’essentiel de cette croissance est apportée par la consommation des ménages en hausse de 2,9%. L’investissement a certes nettement ralenti par rapport à la fin de l’année 2011, n’augmentant plus que de 1,7% après +4,8%, mais c’est en raison essentiellement de la forte baisse de l’investissement des entreprises en structures (usines, bâtiments…).
L’autre bonne nouvelle repose sur le rebond de l’investissement résidentiel, en hausse de 19,1% après +11,5% au 4T2011, contribuant à hauteur de 0,44 point à la croissance. Il convient naturellement de relativiser cette hausse. En effet, le marasme du secteur de l’immobilier depuis l’éclatement de la bulle immobilière (soit depuis 2006) a ramené le poids de cette activité dans le PIB d’un peu plus de 6% en 2005 à un peu plus de 2% aujourd’hui. Mais ces données trimestrielles viennent conforter le rebond encore limité certes des ventes de logement et de mises en chantier.
Les dépenses publiques sont en baisse de 3% sur le trimestre. Il s’agit des dépenses de l’Etat fédéral et plus particulièrement des dépenses militaires mais également des dépenses des collectivités locales. Il est clair aujourd’hui que la réduction de l’endettement public est également à l’ordre du jour aux Etats-Unis. Pour autant il ne s’agit encore pas des conséquences d’une réelle politique budgétaire de rigueur, attendue pour l’année fiscale 2013. Pour le moment, l’économie bénéficie toujours d’une certaine neutralité de la politique budgétaire sur l’activité économique (réduction des dépenses directes des administrations publiques compensée par une politique de soutien des revenus des ménages et entreprises).
Le rebond de l’industrie manufacturière est en partie lié à une accélération de la demande étrangère, notamment celle des pays émergents et du Japon alors que la croissance européenne est au plus bas. Les doutes sur la vitalité de l’économie chinoise sont en partie à l’origine des interrogations récentes sur la dynamique américaine. A ce titre les dernières publications chinoises renforcent à nos yeux la thèse de l’atterrissage en douceur, alors que les autorités assouplissent leur politique monétaire. Il convient néanmoins de rester prudent ; l’accumulation des stocks dans les entreprises américaines depuis deux trimestres traduit des ventes insuffisantes au regard de la production.
Le renforcement de la demande intérieure privée reste le point clé. L’amélioration des chiffres de l’emploi depuis la fin de 2011 est théoriquement un soutien de taille. Le taux de chômage continue de baisser, à 8,1% de la population active en avril. Ce taux reste néanmoins très haut historiquement, et contribue à peser sur la confiance des ménages, d’autant que la durée moyenne de chômage demeure très élevée avec 39,1 semaines chômées. D’autre part, le rythme mensuel de création d’emploi semble ralentir, avec notamment 115 000 créations en avril alors qu’en début d’année on enregistrait plutôt 250 000 créations mensuelles. L’amélioration de la situation de l’emploi reste donc très modérée.
Ces données positives sans être euphoriques, dans un environnement mondial très modéré, confortent pour le moment la Réserve fédérale dans sa politique monétaire accommodante, sans pour autant mettre en place un nouvel assouplissement. Notre prévision de croissance du PIB très légèrement supérieure à 2% pour l’ensemble de l’année s’inscrit dans ce scénario.
Laetitia Baldeschi – Stratégiste chez CPRAM.
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