CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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Pictet TR - Atlas | 5.92% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
L'ancienne conseillère économique de François Hollande livre son analyse économique pour 2017
Quelles sont les perspectives de croissance pour 2017 ?
Laurence Boone : 2017, c’est l’année de l’accélération de la croissance et de sa pérennisation avec celle du retour de l’inflation. On va avoir une croissance mondiale qui va passer de 3,4% à 3,6% et une inflation qui va atteindre des niveaux tels que les discours déflationnistes nous paraîtront un peu archaïques.
Il y aura trois grandes régions : celles où la croissance s’accélèrera, celles où elle se stabilisera, et celles où nous voyons des risques.
Elle s’accélèrera aux Etats-Unis bien sûr, qui comme d’habitude ont le leadership dans le domaine, mais aussi au Japon, où la politique budgétaire reste très accommodante.
En Europe, où il est plus difficile de faire des politiques budgétaires accommodantes et où la Banque Centrale commence un peu à se retirer, on devrait avoir une stabilisation.
Là où il y a des risques, c’est bien sûr au sein des pays émergents, où une politique commerciale un peu agressive de Donald Trump pourrait créer des problèmes. Nous parlons en particulier de l’Amérique latine, mais aussi bien sûr de la Chine.
Pensez-vous que la hausse des taux sera durable ?
Laurence Boone : La question de la hausse des taux est la question fondamentale, à mon avis, pour tous les investisseurs en 2017.
Il y a deux phénomènes. Un phénomène de court terme en partie dû à l’élection de Trump, et un phénomène de moyen terme qui, d’après moi, va assurer la pérennité de la hausse des taux.
Sur le court terme, on a vu que c’est l’accélération de l’inflation due aux élections américaines et aux perspectives d’un soutien budgétaire qui a entraîné une remontée des taux.
Le terrain était néanmoins déjà fertile puisque, depuis l’été, toutes les banques centrales se retirent progressivement de leurs politiques monétaires ultra-accommodantes. C’est bien sûr vrai avec la Fed, mais c’est aussi vrai avec la Banque Centrale du Japon et plus récemment avec la Banque Centrale Européenne. Et c’est parce que les banques centrales seront moins présentes que la hausse des taux sera pérenne.
L’agenda électoral européen est-il selon vous le principal risque pour 2017 ?
Laurence Boone : Tous les clients, notamment à l’étranger, ont des questions sur les agendas et les échéances politiques européennes. Je pense néanmoins qu’ils se trompent pour deux raisons. La première, c’est que chaque pays a ses propres spécificités et la seconde, c’est que le risque principal qui était perçu comme celui des élections françaises a changé depuis quelques semaines.
Regardons d’abord les spécificités nationales. Le Brexit, ce n’est pas le même vote que Trump, qui n’est pas le même vote que l’Italie. Au Royaume-Uni, l’élite marchande a voté pour la sortie de l’Union européenne. Aux Etats-Unis, le vote pour Trump n’est absolument pas un vote de l’élite, et en Italie, le rejet du référendum a été très national avec un rejet du Premier Ministre et de sa politique de réforme.
Maintenant, si on regarde la France, qui est perçue comme un risque dominant en 2017, plus que l’Allemagne évidemment, je crois que les choses ont changé depuis quelques semaines : nous avons un paysage politique tout à fait différent de celui de 2012, et ces nouvelles têtes vont aboutir à une élection sans doute plus standard que ce à quoi les marchés auraient pu s’attendre jusque-là.
Certains disent que les effets du digital ne sont pas visibles dans les statistiques. Qu’en pensez-vous ?
Laurence Boone : La question du digital est fascinante parce que tout le monde la voit au quotidien, mais on a du mal à imaginer à quel point elle peut élever la croissance de façon agrégée.
Je pense que, pour avoir des ordres de grandeur et mieux comprendre comment le digital peut bénéficier à la croissance mondiale, il faut regarder ce qui s’est passé dans les années 90, avec les technologies de l’information et de la communication.
Au début des années 90, on disait comme aujourd’hui : "Les technologies de l’information et de la communication sont partout, sauf dans les données".
Dix ans plus tard, on faisait les calculs car on avait produit ces technologies et que leur utilisation s’était diffusée dans les entreprises et chez les ménages. On voyait des chiffres de croissance qui avaient été boostés à hauteur de 1 point aux Etats-Unis où ces technologies étaient produites et utilisées, et à hauteur de 0,5 point en Europe où l’on produisait peu mais où l’on utilisait ces technologies.
Je pense qu’avec le digital on verra le même soutien à la croissance. Il est juste trop tôt pour le mesurer aujourd’hui.
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