CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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Pictet TR - Atlas | 5.92% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
Flash Japon
Au-delà de la tragédie humaine que représente cette catastrophe, une incertitude considérable continue à peser sur la centrale de Fukushima. Sur un plan économique plus général, un premier bilan peut être tenté à partir des données statistiques et de celles, même incomplètes, qui parviennent de la région touchée.
Sur le plan de la gestion, même si l’incertitude à court terme liée au risque de radiation impose de rester mesuré, nous avons analysé les réactions des différents marchés et sociétés à ces évènements. Nous avons commencé à repositionner nos portefeuilles sur les valeurs ou classes d’actifs sur lesquelles les cours reflètent selon nous des conséquences excessives.
Ce que représentent les 5 préfectures du Tohoku :
En termes de contribution au PIB japonais, les cinq préfectures affectées par le tremblement de terre de Sendai représentent 6,8%. A titre de comparaison, le chiffre équivalent de la région d’Osaka / Hyogo touchée par le tremblement de terre de Kobé en 1995 est de 12,3%.
Le précédent de 1995 :
En janvier 1995, le port de Kobé (deuxième du pays, proche d’Osaka) avait été complètement détruit, entraînant la paralysie d’une partie de la région. Sur le mois, la production industrielle a baissé de 2,6% mais elle a rebondi dès février pour continuer son redressement au mois de mars. Le niveau de l’activité industrielle en mars était supérieur de 0,4% à celui de décembre 1994. Le secteur des services a mis en revanche beaucoup plus de temps à retrouver son rythme précédent.
En termes globaux (destruction des infrastructures, pertes de production), le coût du séisme de 1995 a été estimé entre 2 et 2,5% du PIB. Economiquement, la récupération complète a pris 3 à 4 ans.
Aujourd’hui :
Si les infrastructures sont touchées (transport, électricité mais la région n’a pas de port de l’importance de Kobé), l’habitat semble avoir moins souffert que dans la région d’Osaka en 1995. Ainsi, malgré l’intensité de la secousse sismique, la ville de Sendai a subi peu de destructions.
Les entreprises ayant des usines dans la région ont arrêté leurs installations et celles-ci sont depuis vendredi en cours de vérification. Sauf exceptions plutôt rares (raffineries par exemple où la capacité effective a été réduite de 36%, certaines usines de papier), les premières indications sont celles de dégâts modestes sur le plan industriel mais la reprise des activités prendra plusieurs semaines, occupées à des réparations mineures, aux réglages, aux essais, et dépendra de la restauration de l’alimentation électrique. Il faudra encore quelques jours pour avoir une vue d’ensemble par filière industrielle (dans la technologie en particulier).
Le coût global est difficile à évaluer. Compte tenu des PIB relatifs des deux régions, ce coût devrait être inférieur à celui du tremblement de terre de Kobé (aux alentours de 200 milliards de dollars) mais l’estimation des autorités le considère comme équivalent. En revanche, en réponse aux besoins de la reconstruction, un plan gouvernemental d’envergure est envisagé et les décisions seront rapides malgré l’inertie des autorités sur tous les autres sujets.
Sur le plan macroéconomique, les perspectives seraient alors de quatre ordres :
• toute tentative de remise en ordre des finances publiques japonaises est renvoyée à un avenir incertain et c’est un point négatif sur le principe.
• la Banque du Japon va pratiquer une politique de liquidités encore plus accommodante (qui permettra d’absorber les émissions supplémentaires de la dette publique à travers de nouveaux achats du secteur bancaire).
• le yen pourrait faire l’objet de rapatriements de la part des entreprises comme de la part des investisseurs et il pourrait subir une pression à la hausse comme en 1995. Toutefois, les interventions conjointes de la Banque du Japon et du Ministère des finances devraient pouvoir contenir l’essentiel de cette pression.
• des questions seront inévitablement posées sur l’avenir de la politique énergétique du pays.
Sur le plan microéconomique, les conséquences devraient principalement affecter, au niveau mondial, les secteurs de l’assurance/réassurance, le nucléaire/les services publics et le luxe.
Source : EDRAM
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