CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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Pictet TR - Atlas | 5.92% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
«Faire de nécessité vertu» par Didier Saint-Georges, Membre du Comité d'Investissement de Carmignac Gestion
La nécessité de restructurer le secteur bancaire chypriote était devenue inexorable depuis l'effondrement de la dette publique grecque à laquelle il est intimement lié.
Elle a représenté une excellente occasion pour l'Union Européenne de poser une limite à l'acceptation de l'aléa moral. La punition est brutale, mais la solution d'un partage de la douleur avec les créanciers privés du secteur bancaire d'un pays de la zone, fût-ce des déposants, n´est-elle pas justifiée quand ces derniers sont principalement non-résidents, que le modèle du système bancaire est celui d'une place offshore, que le pays est aussi insolvable que ses banques et que le poids de son économie représente 0,1% du PIB européen ? C'est en tous cas ce que les marchés confirment : jusqu'à présent, le crédit interbancaire n'indique pas une forte augmentation du niveau de stress au sein de la zone euro. Le volcan de la contagion est resté endormi et le guet exercé par la Banque centrale européenne a pu rester remarquablement silencieux.
Pour autant, la gestion de la crise chypriote a confirmé que le mode de résolution des crises dans la zone euro demeure très chaotique. Ce n'est guère rassurant quand l'impasse politique italienne soulève de nouveau la question du soutien conditionnel de la BCE. Et dans le même temps, l'aggravation du ralentissement économique européen repousse chaque jour un peu plus l'horizon du désendettement des pays du sud de la zone (voir notre Note de mars 2013 "All you need is growth"). Autant d’évènements qui, en ce premier trimestre, ont contribué à encore alourdir la barque européenne. Mais reconnaissons que l'éloignement du risque systémique depuis l'été dernier a pour l'instant passé avec succès son premier test. Ce confort justifie a fortiori de s’intéresser à ce qui se joue aujourd'hui aux Etats-Unis, au Japon ou en Chine, souvent aussi sous la force de la nécessité.
Le lourd prélèvement opéré sur les liquidités déposées dans les banques chypriotes (même limité aux montants supérieurs aux 100 000 euros garantis), ajouté au contrôle des capitaux mis en place dans le pays, créent un précédent redoutable.
La perspective d'un gouvernement technocratique temporaire en Italie annonce par ailleurs un gel des réformes qui avaient été engagées par Mario Monti. Ces développements assombrissent encore un peu plus l'horizon de la zone euro. Néanmoins ils ne nous semblent pas justifier à court terme un regain majeur d'aversion au risque. D'une part parce qu'une telle rechute de confiance ignorerait les ajustements réalisés dans les grands pays du Sud de l'Europe (songeons notamment qu'en dépit de la récession, le déficit budgétaire de l’Italie est désormais en deçà de 3%), et d'autre part parce que les marchés savent que Mario Draghi ne manquerait pas, s'il en était besoin, d'offrir au secteur bancaire les liquidités suffisantes pour éviter que des tensions similaires à celles du printemps 2012 ne resurgissent.
En revanche, la crise chypriote renforce notre scepticisme sur la capacité du secteur bancaire européen à accélérer l'octroi de crédits aux entreprises. En effet, déjà entravées par leurs impératifs de désendettement, les contraintes de Bâle III et la faiblesse de la demande de crédit, voilà que s'ajoute pour les banques européennes la menace d'un affaiblissement de leurs bases de dépôts, que des clients inquiets du précédent chypriote pourraient désormais souhaiter limiter au minimum. Comment ne pas voir que les perspectives de redémarrage économique de la zone euro au second semestre 2013 sont encore affaiblies par cette nouvelle pierre dans le jardin bancaire ? D'autant qu'au même moment, la France, deuxième économie de la zone, commence à s'enfoncer dans la récession, sans perspective convaincante de remède.
Source : Carmignac Gestion
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