CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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Pictet TR - Atlas | 5.92% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
Emergents : un tour d'horizon, pays par pays
Chine
La machine économique chinoise montre des failles importantes. L’indice des directeurs d’achat est resté sous la barre des 50 après ses fortes chutes de novembre et de décembre, et l’indice sous-jacent des commandes à l’exportation a poursuivi sa dégringolade. Le recul des exportations vers la zone euro est très net alors que les exportations vers les USA se maintiennent relativement bien. Cette tendance va s’amplifier dans les mois à venir. La demande intérieure semble par contre se maintenir relativement bien. Il ne faut également pas perdre de vue entretemps le ralentissement considérable de la croissance qui se manifeste côté importations (hors importations de matières premières). Au mois de décembre, les importations n’ont augmenté que de moitié par rapport à novembre. L’inflation fait en revanche l’objet de nouvelles positives.
L’indice des prix à la consommation n’a progressé que de 4,2 % ces derniers temps, principalement en raison d’une baisse des prix des produits alimentaires et aux mesures restrictives de politique monétaire qui portent lentement leurs fruits. L’accroissement de la masse monétaire a connu un lent développement comme on n’en avait plus vu depuis 10 ans. Les responsables du gouvernement chinois modifient lentement le cap de leur politique économique. Les taux de réserves minimum ont déjà été abaissés pour toutes les banques et une première baisse des taux d’intérêts devrait suivre au cours du premier trimestre 2012. Les mesures prises en matière de politique fiscale ont pour but de soutenir la consommation privée (p. ex. relèvement du seuil de pauvreté et subventions). Il ne faut pas s’attendre à des mesures de détente dans le secteur immobilier qui s’est déjà nettement affaibli (au niveau des prix et des ventes). Aucune grande réforme de politique économique n’est attendue pour 2012, puisqu’un changement gouvernemental aura lieu fin 2012. Le marché des actions a légèrement retrouvé son calme et les prévisions économiques plus faibles que prévu ont attisé les espoirs de mesures de stimulation de la part du gouvernement. De nouvelles baisses des données conjoncturelles ne manqueraient pas d’entraîner très vraisemblablement de nouvelles corrections sur le marché des actions.
Inde
L’Inde se verra confrontée à des défis considérables en 2012. Le développement économique montre d’importantes faiblesses. La production industrielle a chuté en octobre de 5,1 % en base annuelle – cette baisse étant comparable à celle de la dernière crise 2008/2009. Le principal déclencheur réside cette fois dans la baisse massive de la production de biens d’équipement. Le taux de progression des prix du commerce de gros demeure au dessus de la barre des 9 % en dépit d’une légère baisse. Les chances de voir l’inflation reculer de manière sensible ont toutefois augmenté puisque les prix des matières premières agricoles et des produits alimentaires ont enregistré une chute en piqué suite aux bonnes récoltes. Avec un certain retard, une nette détente de l’inflation devrait se manifester au cours de l’année. Certains facteurs de risque subsistent : en tout premier lieu la faiblesse de la roupie indienne. Une dévaluation de dix pour-cent pourrait provoquer un accroissement de l’inflation d’un point entier de pourcentage.
L’autre inconnue pour 2012 réside dans l’augmentation possible du prix subventionné des carburants. Alors que la Chine a déjà inversé la tendance de sa politique monétaire, on discute encore en Inde de la possibilité d’un premier allègement. Une première baisse des taux d’intérêts pourrait bien avoir lieu au cours du premier trimestre après 13 relèvements successifs. Elle pourrait s’accompagner d’une baisse sur le marché indien des actions au cours du premier trimestre. Si les plus grosses turbulences de l’économie (mondiale) sont surmontées, le marché des actions pourrait enregistrer à nouveau une tendance haussière au cours du second semestre.
Brésil
Les indicateurs conjoncturels du Brésil continuent de se situer en dessous des attentes – qui ont été déjà fortement revues à la baisse. La production industrielle a nettement régressé par rapport au mois correspondant de l’année précédente et on s’attend seulement à une croissance réelle de l’économie avoisinant les 3 %. Des signes patents d’affaiblissement se manifestent surtout dans le secteur des exportations – et proviennent d’une baisse de la demande, mais aussi de la forte réduction forcée des engagements des banques européennes dans le financement des exportations. La tendance de l’inflation s’avère positive – le taux ayant pu être ramené ces derniers temps à 6,5 %, niveau maximum toléré par la banque centrale. Le taux de chômage a une nouvelle fois baissé de manière surprenante et se situe au niveau très bas pour le Brésil de 5,2 %. Dans l’ensemble, le Brésil laisse entrevoir une économie qui aura besoin dans les années à venir d’importants investissements complémentaires, notamment dans le secteur des infrastructures. D’autre part, il faut s’attendre à des goulets d’étranglement de la production lors de la prochaine reprise économique, avec un fort potentiel d’inflation en dépit d’un rythme de croissance plutôt modéré par rapport à d’autres pays. Le marché brésilien des actions s’est stabilisé au mois de décembre. Une forte demande a été enregistrée pour les valeurs du secteur de l’approvisionnement en énergie et dans quelques valeurs des télécommunications, alors que presque toutes les valeurs cycliques se trouvaient une nouvelle fois sous pression. |
Russie
L’économie russe a enregistré une croissance réelle de 4 % en 2011, ce qui est à peine inférieur aux attentes du début d’année. L’évolution de l’inflation a positivement surpris : avec un taux de 6 % ce niveau est le plus bas depuis la fin de l’Union Soviétique. Après avoir pris des mesures restrictives durant le 1er semestre, la banque centrale a changé de cap en fin d’année et a surpris de nombreux acteurs du marché en procédant à une légère baisse de ses taux. Un nouvel affaiblissement de la croissance ou une récession dans la zone euro ne passera naturellement pas sur la Russie sans laisser de traces. Les perspectives de consommation intérieure sont par ailleurs bonnes : les hausses de salaires en valeur réelle sont élevées, le taux de chômage est relativement faible et le commerce de détail enregistre de bons chiffres d’affaires. Tous ces facteurs devraient avoir un effet stabilisateur dans les mois qui viennent. Les obligations d’Etat n’ont pas laissé entrevoir dans un premier temps de réaction à la baisse des taux d’intérêts de la banque centrale, les rendements en comparaison mensuelle ont même enregistré une légère augmentation. Le rouble a perdu du terrain, surtout en fin de mois par rapport au panier monétaire officiel et est resté faible dans l’ensemble.
De grandes manifestations ont eu lieu protestant contre les résultats électoraux et les prétendues falsifications du scrutin. Bien qu’il ne faille pas s’attendre à de nouvelles élections, cette évolution montre bien l’affaiblissement du soutien apporté au parti gouvernemental et au Premier ministre Poutine. Face au manque de concurrence, la victoire électorale de Poutine lors des élections présidentielles du printemps prochain ne semble pas sérieusement menacée. Les incertitudes politiques ont ainsi augmenté en Russie, ce qui pourrait expliquer – parallèlement aux baisses du prix des matières premières du 2ème semestre 2011 – les retraits de capitaux et l’évolution inférieure à la moyenne du marché russe des actions.
Le marché russe des actions a enregistré après un bon départ en 2011 une nette baisse de presque 25 %. Alors que les valeurs pétrolières et gazières se maintenaient encore très bien, les valeurs des entreprises minières et métallurgiques ont été principalement soumises à une forte pression. Les valeurs bancaires se sont faiblement développées tout comme les valeurs des secteurs de l’approvisionnement en énergie et de la consommation. Les fabricants d’engrais représentent toutefois une exception positive suite à la forte demande persistante des pays en voie de développement. |
Source : Raiffeisen CM
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