En fin d’année dernière, le fonds souverain norvégien avait dépassé la barre symbolique des 1000 milliards de dollars sous gestion soit près de 850 milliards d’euros

Ce fonds abondé en mai 1996 a pour but de faire profiter les générations futures de la manne pétrolière actuelle en y déposant tous les revenus de l’industrie énergétique (impôts et taxes sur l’industrie pétrolière et revenus de Statoil, la compagnie d’Etat).

En 2017, il a performé à +13,7% (+19,4% pour la poche actions ; +7,5% pour la poche real estate ; +3,3% pour la poche obligataire).

Concernant cette poche equity, la Norges Bank (Banque Centrale de Norvège) qui pilote le fonds a décidé d’externaliser la gestion en déléguant des mandats à d’autres sociétés sur des expertises spécifiques.

Ces investissements représentent au total 5,3% de l’encours total, soit la bagatelle de 45 milliards d’euros…

92 mandats ont ainsi été gérés par 81 sociétés externes : 67 pour les marchés émergents, 20 sur des small caps et 5 sur une thématique environnementale.

On retrouve dans cette liste quelques sociétés de gestion internationales :

• BlackRock

• BNY Mellon

• Schroder Investment Management

• Templeton Asset Management

Et même quelques maisons françaises :

• Financière Arbevel

• Inocap Gestion

• Lazard AM

• Obafrica AM (dont La Financière de l’Echiquier est actionnaire)

• Pioneer Investment Management (Groupe Amundi)