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"Ce triple A relayé par Mario Draghi est une indéniable bonne nouvelle dans cette longue période de crise et de doutes que traverse la zone euro.."
Face à un contexte économique européen qui continue à se dégrader et aux difficultés croissantes de financement de l’Espagne et de l’Italie, Mario Draghi, le président de la BCE se devait de réagir… et peut-être plus tard d’agir!
La force des mots
Loin des propos parfois contreproductifs et dissonants des responsables politiques européens, Mario Draghi a marqué lors de son intervention du jeudi 26 juillet, une volonté ferme de soutien à la zone euro en usant de tous les outils dont peut disposer la Banque Centrale Européenne (BCE).
Témoin de la conviction de ses mots, l’ensemble des marchés a immédiatement réagi positivement, à commencer par les taux d’emprunt de l’Espagne retombés immédiatement sous la barre symbolique des 7%.
C’est en effet l’Espagne qui a besoin de répit et derrière elle, l’Italie, toutes deux prises dans une spirale spéculative négative et auto-réalisatrice.
Bien sûr l’Espagne ne souffre pas que d’être la cible des marchés, le pays est plongé dans une récession des plus dures avec un taux de chômage historique, des finances locales à la situation encore difficile à évaluer et un krach immobilier à la mesure de la bulle qui l’a précédée.
C’est pourquoi les propos de Mario Draghi se devaient d’être particulièrement forts pour avoir un effet immédiat, mais également un effet dissuasif à plus long terme.
Car si les mots d’un Mario Draghi ou d’un Ben Bernanke sont souvent suffisants pour faire retomber la pression des marchés, ceux d’hier semblent marquer une volonté de rupture. Rupture avec les spéculations en tous genres, laissant entrevoir la possibilité d’user d’un arsenal jusqu’ici réservé aux banques centrales d’Etats indépendants, FED et Banque d’Angleterre en tête…
Les moyens d’action
Mario Draghi a annoncé que la BCE était prête à faire tout ce qui est nécessaire, et « tout faire » permet de spéculer sur toutes les solutions déjà connues.
Parmi les possibilités figurent celles qui déplaisent tant aux partenaires allemands : l’achat de dettes d’Etats sur le marché secondaire par la BCE et ce qui serait nouveau, l’intervention du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) sur le marché primaire…
De telles mesures pouvant être assimilées au financement des Etats, action proscrite par le statut de la BCE, Mario Draghi a diplomatiquement jugé utile de préciser que les primes de risque actuelles entravaient l’action de la BCE, et a ainsi justifié une action future sur le marché.
Les principes et les enjeux sont donc désormais clairs : acheter des titres espagnols ou de tout autre émetteur en contrepartie d’efforts budgétaires et éviter ainsi l’asphyxie sans recourir au FMI… Placer un pays majeur de la zone euro sous tutelle et sous la surveillance de la troïka serait particulièrement humiliant et difficilement gérable politiquement.
C’est pourquoi il serait envisagé d’assouplir les contraintes budgétaires et la surveillance de l’Espagne si elle devait recourir au FESF lors de prochaines émissions obligataires.
Parallèlement, la BCE reprendrait ses achats d’obligations sur le marché secondaire pour maintenir les taux à des niveaux raisonnables, loin des 7,5% atteints le 25 juillet dernier.
Nous voyons donc derrière ces paroles du président de la BCE, relayées depuis par les principaux dirigeants de la zone euro, une volonté de répondre aux défis de court et de plus long terme auxquels fait face la zone euro :
- Aider au financement permanent et soutenable des pays
- Assurer le financement de l’économie en permettant aux banques de bénéficier de l’aide des FESF et MES (Mécanisme Européen de Stabilité) et d’une politique de prêt accommodante
- Assurer l’assainissement à long terme des finances publiques, objectif qui semble désormais faire l’unanimité.
Ce triple A relayé par Mario Draghi est une indéniable bonne nouvelle dans cette longue période de crise et de doutes que traverse la zone euro.
Mais au-delà de tout optimisme excessif, il reste à traiter une situation économique particulièrement dégradée, en témoignent le repli de 0,4% du PIB de l’Espagne au second trimestre et l’indice de confiance des chefs d’entreprises et des consommateurs de la zone euro au plus bas depuis trois ans.
FIL Investissements, le 30 juillet 2012
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