CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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Pictet TR - Atlas | 5.92% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
Ce qu'il faut retenir...
INTRODUCTION
La loi de réduction des dépenses publiques et de relèvement du plafond de la dette fédérale américaine a été promulguée hier. Cette résolution permet aux États-Unis d'éviter un scénario catastrophe (à savoir un défaut potentiel sur leurs emprunts d'État) en l'absence de mesures prises par les responsables politiques. La perspective d'un défaut a pesé sur les marchés financiers internationaux dans les semaines précédant le délai du 2 août. Même si nous avons toujours pensé que le risque de défaut ou de non paiement était faible, il est positif de constater que les États-Unis sont parvenus à éviter un tel scénario. Cela dit, nous estimons que les dirigeants ont démontré leur incapacité à faire abstraction de l'aspect politique dans cette équation et à résoudre les déséquilibres budgétaires chroniques du pays. La loi propose d'économiser 2 100 milliards de dollars sur les 10 prochaines années. Selon nous, une moyenne de 250 milliards de dollars d'économies par an face à un déficit d'environ 1 500 milliards de dollars ne suffira pas pour résoudre les problèmes structurels auxquels sont confrontées les finances de la nation.
CE QU'IL FAUT RETENIR
- Nous pensons que le risque de déclassement de la note de solvabilité des États-Unis existe encore. Certaines agences de notation ont appelé à d'importantes réformes des prestations sociales, un aspect qui n'a pas vraiment été traité dans l'accord final et qui explique une partie de la correction des marchés financiers après l'annonce de la résolution. Face à une conjoncture économique faible, il est important d'agir avec précaution dans la réduction des dépenses publiques, mais les marchés ont semblé attendre des responsables politiques qu'ils résolvent les problèmes structurels chroniques dans le domaine des prestations sociales car ceux-ci mettent en péril la viabilité de la dette. Malheureusement, peu d'efforts ont été engagés pour réformer ce secteur. Nous sommes pourtant convaincus que cela aurait rassuré les marchés sur la bonne orientation des finances américaines.
- La dégradation des statistiques économiques américaines a également pesé sur les marchés financiers ces derniers temps. Il n'est pas inhabituel que l'économie subisse une « récession de la croissance » après une crise brutale. Par le passé, la croissance américaine a semblé repartir à la baisse pendant les phases de redressement, mais en réalité, elle ne faisait que ralentir temporairement tout en restant positive. Aujourd'hui, nous ne sommes pas surpris par ce que nous considérons comme un moment de faiblesse compte tenu de la violence de la récession et de l'ampleur du désendettement nécessaire.
- Le secteur privé américain nous paraît dynamique et il a permis de compenser en partie le fait que le marché de l'emploi n'ait pas rebondi aussi fort que nous l'aurions souhaité. La reprise économique américaine semble vouée à se poursuivre et la perte de vitesse récemment constatée sur les marchés est à notre avis exagérée. Ces conditions nous permettent d'ailleurs d'identifier des opportunités d'investissement parmi les actifs risqués.
- L'Europe a ses propres problèmes de dette publique. L'ensemble de la communauté européenne a au moins reconnu la nécessité d'une restructuration de la dette grecque (la Grèce n'est plus solvable, plombée par une dette abyssale, une croissance en berne et une grande dépendance à l'emprunt étranger) et nous pensons que cette attitude permet d'aller dans la bonne direction. Cela dit, avec une décote (également appelée haircut) de 20 % sur les porteurs d'obligations, le ratio d'endettement du pays rapporté à son PIB atteint environ 140 % ou 150 % d'après notre analyse, un niveau que nous jugeons insoutenable. Ce que les marchés attendront probablement sera une résolution permettant à la Grèce de redevenir solvable. Les responsables politiques ont hésité à imposer ces décotes en raison de leurs répercussions possibles sur les marchés financiers. Ces derniers semblent en revanche intégrer le fait que la Grèce soit insolvable et nous pensons qu'ils réagiront favorablement à une restructuration.
- D'autres pays comme l'Italie sont dans une différente situation. Bien que cette dernière affiche une dette élevée pour une croissance faible, nous pensons qu'elle est en réalité en équilibre vu sa capacité à générer un excédent budgétaire primaire. Selon nous, l'Italie a pris des mesures pour garantir que sa dette élevée reste soutenable. Cependant, il y a un risque que les marchés financiers dopent le coût du service de sa dette de plusieurs centaines de points de base en relevant la prime de risque, ce qui obligerait les responsables politiques à accroître davantage l'excédent primaire pour compenser. Malgré ces risques, l'Italie est loin d'être dans une aussi mauvaise posture que la Grèce.
- En termes de valorisation, nous trouvons des opportunités plus intéressantes hors des États- Unis. Les rendements des bons du Trésor américain sont incroyablement faibles, notamment du fait de l'incertitude budgétaire considérable qui pèse sur les États-Unis. En revanche, les investisseurs peuvent bénéficier de rendements relativement élevés dans des pays comme l'Australie ou la Corée du Sud, sans trop s'exposer en termes de duration ou de risque de crédit. Ils peuvent également se positionner sur les devises de pays qui n'ont pas trop recours à la planche à billets.
QUELLES OPPORTUNITÉS ?
Les prix des obligations évoluent généralement dans le sens opposé des taux d'intérêt. Ainsi, lorsque les taux d'intérêt augmentent, la valeur d'un portefeuille obligataire peut diminuer. Les investissements à l'étranger comportent des risques spécifiques, comme les variations des taux de change, l'instabilité économique et l'évolution de la situation politique. Les investissements sur les marchés en développement présentent d'ailleurs des risques accrus par rapport aux mêmes facteurs, en plus de ceux associés à leur taille inférieure et à leur liquidité plus limitée. Le recours aux techniques de dérivés et de change comporte pour sa part des risques particuliers puisque celles-ci peuvent ne pas produire les résultats escomptés et/ou engendrer des pertes. La valeur d'une obligation peut varier en fonction de l'assise financière de son émetteur ou de sa note de solvabilité.
Source : Franklin Templeton Investments - Michael Hasenstab, Ph.D, Vice-président senior, Co-directeur et Gérant de portefeuille Franklin Templeton Fixed Income Group.
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