CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7623.89 | +1.54% | +1.17% |
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Pictet TR - Atlas | 5.92% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 5.74% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 5.73% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 4.40% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 4.12% |
Exane Pleiade | 3.84% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 3.45% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.43% |
Sanso MultiStratégies | 3.30% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.06% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.52% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | 2.52% |
H2O Adagio | 0.80% |
Vivienne Bréhat | -6.17% |
Bruno Crastes, Président de H2O AM, maintient son pari sur la Grèce...
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Les investisseurs ont abordé 2015 avec deux risques à l'esprit : la perspective d’une première hausse des taux directeurs de la Fed, et l'élection d'un gouvernement anti-austérité en Grèce.
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Les marchés s’attendaient également à un coup de pouce sur le front de la politique monétaire européenne, espoir qui s’est effectivement concrétisé sous la forme du programme d’assouplissement quantitatif massif de la BCE.
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Où en sommes-nous aujourd'hui ?
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Un premier trimestre en demi-teinte pour l'économie américaine a suffi pour que le marché reporte à nouveau la première hausse de taux de la Fed à septembre, voire plus tard.
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Toutefois, cette anticipation est en contradiction avec le consensus qui estime que le ralentissement du début d'année était imputable à des facteurs transitoires qui n’ont fait que « déplacer » le rebond de la croissance dans l'année.
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Ce qui signifie que la croissance économique devrait redémarrer et que le rallye constaté récemment sur la partie courte de la courbe des taux US devrait s’avérer momentané.
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Toutefois, les marchés se sont empressés d’extrapoler la faiblesse des données macroéconomiques récentes en annulant (une nouvelle fois) la prime de risque sur ce segment de la courbe US.
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La situation est ainsi devenue très préoccupante pour les obligations américaines.
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Non seulement les données économiques outre-Atlantique sont susceptibles de s’améliorer, mais aussi les anticipations d’inflation se sont déjà inversées, et pas seulement sur le front de l'inflation liée au coût de l’énergie.
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Tous les principaux indicateurs sont orientés à la hausse.
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La progression mensuelle du CPI, version américaine de l’indice des prix à la consommation (y compris alimentation et énergie), est ressortie respectivement à 2,2 %, 1,9 %, et 2,8 % en annualisé pour les trois premiers mois de l'année, soit une moyenne de 2,3 %.
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Le chiffre annualisé du premier trimestre s’élève à 1,7%, et celui de mars 2015 à 1,8% en glissement annuel.
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La faiblesse récurrente de l’inflation liée aux baisses récentes du prix des matières premières et l'impact surprenamment déflationniste de la réforme Medicare s’estompent rapidement.
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L’inflation des prix liés à l’immobilier, qui est la composante cyclique la plus fondamentale de l'inflation, se maintient à son niveau de croisière de 3 % depuis 2014, ce qui est historiquement en ligne avec une inflation supérieure à 2%.
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La prochaine publication du CPI, attendue le 22 mai, sera donc d’une importance capitale.
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Un retour rapide sous le seuil des 2% renforcerait la confiance du FOMC dans sa capacité à avoir jugulé l’inflation beaucoup plus rapidement que prévu.
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Ce serait d’autant plus le cas si l'accélération des salaires horaires enregistrée depuis le début de l'année se trouvait également confirmée (+2,7% de progression moyenne annualisée sur les trois premiers mois de 2015).
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Pour toutes ces raisons, la partie courte de la courbe des rendements US concentre aujourd'hui un risque significatif.
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Toute construction de portefeuille devrait commencer par prendre en compte cet excès.
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L'incertitude politique grecque a aujourd’hui dépassé les pires craintes qu’avait suscitées l’élection au pouvoir du parti Syriza fin janvier.
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L’évolution aurait difficilement pu être plus décevante.
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La tactique de l’intransigeance et du blocage adoptée par le gouvernement grec a détruit la confiance si durement gagnée par la Grèce auprès de ses partenaires de l'UEM.
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Cette méthode faite d’opacité et de combines alimente le risque de ne pas être en mesure de faire face à la prochaine échéance, tout en maintenant la perspective, très floue, d'un accord éventuel de dernière minute avec les partenaires de l'UEM.
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Malheureusement pour le gouvernement grec, cette attitude n'a pas généré de propagation au sein des autres marchés périphériques, ce qu’il espérait pour renforcer son pouvoir de négociation.
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Tout au contraire, la politique d’assouplissement quantitatif de la BCE a tué dans l’œuf ce risque de contagion, avec un programme d'achat d'actifs si massif qu’il semble difficile à mettre pleinement en œuvre.
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La seule crainte, c’est qu’il n'y ait pas assez d'obligations à acheter.
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Par conséquent, ce programme est un véritable gilet pare-balles contre la contagion.
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En ce qui concerne le gouvernement de Mr.Tsipras, nuire à l'économie grecque sans entrainer de contagion dans le reste de l'UEM finira par être perçu comme un échec par le peuple grec.
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Un risque idiosyncrasique subsiste néanmoins, tant il est vrai que le désespoir peut conduire à des décisions extrêmes de la part du gouvernement.
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Toutefois, celles-ci auraient des effets si néfastes sur l'économie grecque qu’elles finiraient par retourner l’opinion publique contre la coalition au pouvoir, comme le suggèrent déjà les derniers sondages.
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Entre-temps, la très faible probabilité de voir la contagion se propager signifie que le risque grec va demeurer très spécifique.
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C’est un point important dans la construction de portefeuille, qui contraste fortement avec la crise de 2011-2012.
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Les performances des portefeuilles de H2O depuis le début de l'année montrent déjà l'avantage qu’il y a à détenir aussi bien des obligations grecques que d'autres obligations périphériques ainsi qu’une position vendeuse sur l'euro.
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La construction de portefeuille demeure la meilleure réponse face à l’exacerbation actuelle du risque spécifique grec, tout en maintenant une exposition à l'énorme potentiel de rendement de ces obligations dans le scénario le plus probable d’un maintien de la Grèce dans la zone euro.
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Source : H2O AM, Rédigé à Londres le 20 avril 2015
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H2O Multibonds : + 15,53% YTD
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