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Afrique: Un fort potentiel de croissance
«Il y a dix ans, l'Afrique n'était guère considérée comme une destination pour les investissements.
Elle était même qualifiée de 'continent sans espoir'», a indiqué Hans-Ulrich Meister, responsable Private Banking de la division Private Banking & Wealth Management du Credit Suisse, dans son discours d'ouverture du 11e Credit Suisse Salon. «Au fil des dernières décennies, cette image négative a laissé la place à celle d'un 'continent plein d'espoir' bénéficiant d'une croissance économique solide portée par les exportations de matières premières, l'accroissement de la population en âge de travailler et l'amélioration de la stabilité politique. Pour autant, l'Afrique reste confrontée à des défis considérables: elle doit notamment engager de profondes réformes pour élever le niveau de vie sur l'ensemble de son territoire et sortir des millions de personnes de la pauvreté. La question est de savoir comment libérer l'immense potentiel de l'Afrique», a précisé Hans-Ulrich Meister avant de céder la parole à deux anciens présidents de l'Union africaine: Thabo Mbeki, président de l'Afrique du Sud de 1999 à 2008, et John Kufuor, président du Ghana de 2002 à 2009.
Une bonne gouvernance est essentielle
«Sans un leadership approprié, il ne peut y avoir de bonne gouvernance. Et sans elle, les investissements dont l'Afrique a besoin pour créer de la richesse et des emplois ne seront pas au rendez-vous, a commenté John Kufuor. L'Afrique doit négocier des partenariats avec le reste du monde, puis utiliser les connaissances et les capitaux obtenus pour sortir de la pauvreté. Nous devons également répondre aux besoins des petites et moyennes entreprises, arrêter la fuite des cerveaux causée par la mauvaise gouvernance et faire revenir notre diaspora, a-t-il poursuivi. A mesure que les économies africaines se redresseront, l'aide devra cesser. Pour l'instant, notre fiscalité ne génère pas les revenus dont nous avons besoin pour développer nos infrastructures. C'est à ce niveau que l'aide intervient.»
Deux autres nécessités: l'intégration régionale et la diversification économique
L'intégration régionale est essentielle car de nombreux pays africains sont trop petits pour être économiquement viables à eux seuls. «Nous devons créer des marchés plus étendus et aménager des infrastructures transfrontalières susceptibles de favoriser l'essor du commerce régional», a expliqué Thabo Mbeki. La diversification des économies africaines est également indispensable. «L'Afrique doit utiliser ses abondantes ressources naturelles pour développer un secteur de transformation des matières premières, a-t-il ajouté, citant l'exemple du Nigeria, qui exporte du pétrole avant de l'importer sous une forme transformée. Nos terres arables inexploitées peuvent en outre aider à atteindre la sécurité alimentaire au niveau mondial.»
Un continent à peine touché par la crise financière
«Sur les dix dernières années, l'Afrique a enregistré des progrès impressionnants, avec une croissance économique annuelle de l'ordre de 6% malgré la crise financière», a révélé Giles Keating, responsable Research pour Private Banking & Wealth Management au Credit Suisse. En seulement une décennie, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté a reculé de 57% à 48%, et la classe moyenne africaine sub-saharienne est actuellement estimée à 125 millions de personnes. «Le boom des ressources et les investissements étrangers directs associés ne doivent pas être surestimés. L'amélioration de la gouvernance et la stabilité politique relative, les politiques monétaire et budgétaire stables assorties de taux de change déterminés par les marchés financiers, l'allègement de la dette, la démographie favorable et le téléphone mobile sont autant de facteurs qui ont joué un rôle tout aussi important dans la croissance économique soutenue des dix dernières années», a affirmé Giles Keating. Les faiblesses du continent ne doivent cependant pas être ignorées. «L'accumulation des dettes, le manque d'infrastructures physiques comme des routes ou des générateurs électriques, les carences dans les infrastructures immatérielles comme la corruption, et les insuffisances dans les domaines de la santé et de l'éducation sont une réalité.» Néanmoins, ces besoins considérables en infrastructures renferment aussi un potentiel d'investissement important.
Comment investir en Afrique?
Dans un climat d'investissement mondial marqué par des taux d'intérêt extrêmement bas, il est probable que les capitaux continuent de s'orienter vers des investissements plus risqués, ce qui pourrait bénéficier à l'Afrique. Aujourd'hui, les marchés des actions africains ne représentent que 1,25% de la capitalisation boursière mondiale, tandis que le marché local de la dette, valorisé à 300 milliards de dollars US, intéresse de plus en plus les investisseurs. Evalué à 1 milliard de dollars US, le domaine du private equity africain est modeste, mais possède un potentiel considérable, avec un taux de rendement interne supérieur à 20%. «Ce qui s'est produit en Asie aura lieu en Afrique», a souligné Giles Keating.
Une rentabilité constante est possible
Lors d'un déjeuner séparé, des membres du Salon ont eu l'occasion d'échanger leurs points de vue sur l'activité commerciale en Afrique avec Harry G. David et Anastasios I. Leventis, deux dirigeants du Leventis Group disposant d'une vaste expérience dans l'investissement et la création d'entreprise. «Les investisseurs doivent se défaire des traditionnels préjugés occidentaux sur l'Afrique et considérer le continent comme n'importe quel autre marché en développement», a mentionné Harry G. David. Anastasios I. Leventis a ajouté: «La lourdeur bureaucratique est plus gênante que la corruption, pourtant très répandue. C'est une bonne idée de choisir de s'engager sur le long terme si on est en train de développer une affaire au Nigeria, car il faut souvent former ses propres collaborateurs. Les infrastructures et l'approvisionnement en énergie inadéquates restent l'un des principaux challenges pour démarrer une activité en Afrique, mais les choses changent vite, notamment grâce à l'intérêt des investisseurs étrangers. Cependant, les fonds demeurent un problème central. En raison de la rareté relative du financement par des fonds étrangers pour les projets du secteur privé, l'Afrique doit impérativement attirer des investisseurs private equity.» Il faudra longtemps, certainement plus d'un cycle économique, pour que le continent réussisse à combler l'écart qui le sépare du reste du monde. «Malgré les mauvaises infrastructures, il est possible d'obtenir une rentabilité stable d'année en année», a conclu Harry G. David.
Source: Credit Suisse
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